Dans une série d’amendements déposés pour modifier la loi sur le projet de tramway de Québec, la ministre Geneviève Guilbault inclut dans le mandat de CDPQ Infra la possibilité de réaliser, en plus, l’antenne D’Estimauville et le SRB sur le boulevard Charest.
Cet article a été adopté à l’unanimité par la ministre Guilbault et les partis d’opposition qui siègent à la commission chargée du projet de loi 61 qui créera l’agence de transport Mobilité Infra Québec. C’est d’un amendement consensuel
a précisé le ministre avant sa lecture en commission.
Ainsi, l’article 1 de la loi sur le projet structurant de transport collectif de la ville de Québec se lit comme suit : Le projet de loi vise à permettre la création du réseau structurant de la Ville de Québec, soit la réalisation d’un projet de tramway, entre le secteur Le Gendre et le secteur Charlesbourg, en passant par les pôles Sainte-Foy, l’Université Laval, Colline Parlementaire et Saint-Roch, incluant une antenne vers le secteur d’Estimauville et un service rapide par autobus et minibus.
Je remercie la ministre pour son ouverture à apporter ces changements
reacted the solidarity MP for Taschereau, Étienne Grandmont. Content de cet amendement
il a ajouté.
Des députés siègent à la commission sur le projet de loi 61, qui créera l’agence de transport Mobilité Infra Québec.
Photo : Radio-Canada
En commentaires, la ministre Guilbault a précisé que l’amendement vise à modifier la portée du projet de la Ville de Québec à la suite du rapport CDPQ Infra, dont le mandat était d’améliorer la fluidité des déplacements sur le territoire de la communauté. région métropolitaine de Québec.
Lorsque l’amendement a été adopté, la présidente du comité, la députée libérale Jennifer Maccarone, s’est exclamée : « c’est du ketchup ! »
Changement de direction
La construction de la succursale d’Estimauville et le développement d’un service d’autobus rapide sur le boulevard Charest sont des ajouts importants. Au lendemain du dépôt du rapport CDPQ Infra, en juin, le gouvernement avait écarté tous les autres scénarios du Plan de ville qui proposait d’améliorer la mobilité en trois phases.
Le premier ministre François Legault s’est seulement engagé à parachever l’épine dorsale du projet, soit les 19 kilomètres qui relient les secteurs Le Gendre et Charlesbourg.
Trio
Les autres amendements apportés par le ministre visent, entre autres, à partager la gouvernance du projet. La loi sur le réseau structurant a dû être modifiée pour que CDPQ Infra devienne officiellement l’unique maître d’oeuvre du projet. Le ministre a toutefois choisi un modèle plus fragmenté. La gouvernance du projet sera partagée entre CDPQ Infra, la Ville de Québec et le ministre des Transports.
Dans ce contexte, Geneviève Guilbault juge inutile et superflu
la proposition de Québec solidaire de donner des outils supplémentaires à la Ville de Québec afin qu’elle maintienne son rapport de force en matière d’aménagement du territoire. Dans son mémoire, la Ville a mentionné l’importance que CDPQ Infra « soit soumise à la réglementation municipale ».
Geneviève Guilbault estime que ce n’est plus nécessaire. La Ville de Québec, étant elle-même à la tête du projet avec la Caisse et le ministre, elle est certaine que ce projet se fera dans le respect de la Ville de Québec.
a-t-elle répondu au député de Taschereau.
De plus, la Ville de Québec pourra poursuivre le processus d’expropriation amorcé au cours des dernières années. Cette confirmation permet d’éviter des retards supplémentaires.
Bulletin du Québec
Abonnez-vous à l’infolettre d’ICI Québec.