Sursis pour le campement de la rue Notre-Dame

Le démantèlement d’une partie du campement des sans-abri installé le long de la rue Notre-Dame n’aura pas lieu avant le 1est décembre, suite à l’intervention de la Clinique Juridique Itinérante, qui a demandé au gouvernement d’attendre l’ouverture des refuges avant de procéder aux expulsions.


Publié à 15h56

Mis à jour à 16h13

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), propriétaire du terrain en question, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, a émis vendredi dernier des avis d’expulsion ordonnant à une dizaine de personnes de retirer leur tente d’ici jeudi.

Lire aussi « Démantèlement imminent d’une partie du campement de la rue Notre-Dame »

«Un tel sursis est essentiel étant donné que les refuges existants sont actuellement à pleine capacité et ne sont pas en mesure d’accueillir davantage de personnes», a fait valoir l’avocate Helena Lamed, travaillant bénévolement pour la Clinique juridique itinérante, dans une lettre envoyée lundi au procureur général du Québec. que La presse obtenu.

« Le 1est En décembre 2024, des refuges chaleureux ouvriront, dont un au CAP Saint-Barnabé, qui permettront d’héberger des personnes itinérantes qui ne parviennent pas à se loger pour la période hivernale. Démanteler les camps de la rue Notre-Dame Est avant cette date condamnerait les personnes expulsées à errer dans la ville sans où se loger. »

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    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), propriétaire du terrain en question dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, a émis vendredi dernier des avis d’expulsion ordonnant à une dizaine de personnes de retirer leur tente d’ici jeudi.

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    “Un sursis est essentiel étant donné que les refuges existants sont actuellement à pleine capacité et ne sont pas en mesure d’accueillir davantage de personnes”, a fait valoir l’avocate Helena Lamed.

  • >Le directeur de la Clinique juridique itinérante a confirmé mardi que Québec avait accepté la demande de report de la date du démantèlement.>

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    Le directeur de la Clinique juridique itinérante a confirmé mardi que Québec avait accepté la demande de report de la date du démantèlement.

  • >En 2023, le démantèlement d'un camp situé sur le terrain du MTMD, sous l'autoroute Ville-Marie, à l'ouest du centre-ville, a donné lieu à une bataille juridique menée par la Clinique juridique itinérante, qui avait cependant perdu en appel.>

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    En 2023, le démantèlement d’un camp situé sur le terrain du MTMD, sous l’autoroute Ville-Marie, à l’ouest du centre-ville, a donné lieu à une bataille juridique menée par la Clinique juridique itinérante, qui avait cependant perdu en appel.

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Le directeur de la clinique juridique itinérante, M.e Donald Tremblay a confirmé mardi que Québec avait accepté la demande de report de la date du démantèlement.

« C’est un pas dans la bonne direction, une très bonne nouvelle pour la Clinique juridique mobile », a déclaré M.e Tremblay.

Pour justifier l’expulsion des occupants des tentes longeant la rue Notre-Dame, le MTMD affirme avoir reçu des avis d’infraction de l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve pour non-respect du règlement municipal sur les nuisances, en raison du bruit. , déchets encombrant les locaux et activités criminelles.

Une dizaine de tentes, sur la trentaine que compte le campement, sont visées par des menaces de démantèlement, dénoncées par les organismes communautaires en raison du manque de places dans les refuges pour sans-abri et de la crise du logement.

En 2023, le démantèlement d’un camp situé sur le terrain du MTMD, sous l’autoroute Ville-Marie, à l’ouest du centre-ville, a donné lieu à une bataille juridique menée par la Clinique juridique itinérante, qui avait cependant perdu en appel. Dans ce cas, le gouvernement a plaidé pour la nécessité de réaliser des travaux d’entretien sur le site. Il a tout de même accepté d’attendre plusieurs mois avant d’expulser les occupants.

 
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