“Quand on embrasse le diable…”

“Quand on embrasse le diable…”
“Quand on embrasse le diable…”

Des négociations sont toujours en cours en Région bruxelloise entre le MR, le PS et les Engagés. “Le PS doit travailler sur la clarté”, a demandé M. Bouchez sur BX1.

En province de Liège, le PTB est persona non grata

“Le PS ne peut pas jouer sur tous les fronts : à la fois travailler avec des partis démocrates et un parti d’extrême gauche”, a-t-il prévenu sur LN24. « Le PS commet une grave erreur pour sa survie directe : quand on embrasse le diable, en général, c’est le diable qui finit par gagner. (…) Le PS ne cesse d’invoquer la démocratie mais ne parle pas avec le MR à Mons, Forest ou Molenbeek, il s’expose au pire des populistes qu’il y a du côté belge francophone. Il n’y a plus de rationalité, c’est le pouvoir pour le pouvoir.

Le climat est tendu entre libéraux et socialistes. « Ce n’est pas dans cette atmosphère que nous pourrons négocier un accord de gouvernement. Cela a été communiqué au PS», a indiqué le président libéral.

Pour autant, les discussions ne sont pas interrompues, bien au contraire. Une réunion s’est tenue mercredi au sujet de la Commission communautaire française (Cocof) entre négociateurs bruxellois francophones. Le président du MR était présent. “La réunion m’a rassuré sur la capacité de conclure un accord d’ici trois ou quatre semaines, à condition que les néerlandophones avancent, mais je sais qu’ils avancent de leur côté”, a expliqué M. Bouchez à BX1.

L’animosité grandit entre PS et MR à Bruxelles : “La séquence qui s’ouvre pourrait avoir une portée politique majeure”

A ses yeux, il ne faut plus perdre de temps dans la capitale. “La situation budgétaire à Bruxelles exige que nous ayons un gouvernement d’ici trois à quatre semaines”, a-t-il souligné.

Si l’alliance entre libéraux, socialistes et centristes reste le scénario privilégié en Région bruxelloise compte tenu de la base confortable dont elle dispose au Parlement, une coalition réunissant le PS, le PTB et Ecolo est également mathématiquement possible, bien que de très courte durée. « La situation budgétaire à Bruxelles est telle qu’il faut être un peu raisonnable et rationnel. La simple entrée du PTB au gouvernement serait déjà la faillite de la Région», a affirmé le président libéral.

M. Bouchez est confiant : « Hier (mercredi), le PS a réitéré sa volonté d’entrer dans cette coalition (MR, PS, Engagés) », a-t-il déclaré.

Contrairement à la Flandre et à la Wallonie, Bruxelles ne dispose pas de règles organisant les négociations en vue de la formation des majorités communales et de la composition des collèges communaux. Le MR souhaite revenir sur cette situation lors du prochain accord majoritaire régional.

 
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