Une semaine d’entraînement et de projets importants pour le CH

Une semaine d’entraînement et de projets importants pour le CH
Une semaine d’entraînement et de projets importants pour le CH

Si les gens heureux n’ont pas d’histoire, comme le chantait Chantal Pary, on ne peut pas en dire autant des équipes heureuses.

Surtout quand le bonheur est très récent comme celui du Canadien.

Les sujets ont été nombreux dans le vestiaire mercredi après une séance d’entraînement assez relevée, la première d’une série de trois qui mènera l’équipe à son deuxième match de la semaine, samedi, contre les Golden Knights de Vegas.

Le calendrier plutôt atypique du CH cette année compresse parfois plusieurs matchs dans un court laps de temps ou, à d’autres occasions, laisse l’équipe inactive pendant quatre ou cinq jours. Fin octobre, la pause de quatre jours de l’équipe a suivi une défaite 7-2 contre les Rangers de New York.

Les problèmes étaient évidents, notamment les lacunes défensives et les joueurs, au moral au plus bas, se sont attaqués à leurs lacunes. Cela a pris du temps, mais ils ont réussi à renverser la situation… pour l’instant.

Cette fois, cette étrange pause de cinq jours survient après une séquence de trois victoires consécutives en quatre matchs, dont la victoire la plus convaincante de la saison lundi soir contre les Oilers d’Edmonton. Elle sera suivie d’un enchaînement sec de 9 duels en 17 jours. Cette semaine, au lieu d’éteindre les incendies, St-Louis aura l’occasion d’allumer ceux de la passion. Et il vaut mieux profiter de ce répit.

Cole Caufield a déclaré lundi soir que les dernières semaines, qui ont culminé avec la victoire contre la bande de Connor McDavid, pourraient s’avérer être un moment crucial dans la saison du Canadien. En ce sens, la semaine de travail suivante revêt la même importance.

Que pouvons-nous faire pour essayer de maintenir le rythme et poursuivre durablement cette dynamique ?

C’est de cela dont nous parlons cette semaine. Nous ne cherchons pas à réparer les choses, mais plutôt à les maintenir telles quelles. Il s’agit donc de savoir comment on structure les pratiques, les exercices, de quoi on parle, etc. On se prépare pour ne pas avoir de creuxexpliqua St-Louis.

D’autre part, tu as toujours des choses à corrigera-t-il admis.

Nous sommes désormais en bonne position pour renforcer action ce qui fonctionne bien. Nous ne sommes pas forcément en mode correctif collectif, mais plutôt individuel. Vous ne savez jamais où sera votre équipe pendant ces pauses, vous ne pouvez donc pas les planifier. Il faut juste être prêt pour ce que l’on a à faire à ce moment-là et c’est ce que nous faisons.

En d’autres termes, il s’agira moins de systèmes de jeu que de redonner confiance à ceux qui en ont peu ou pas du tout.

Un dossier compliqué

De tous les gardiens ayant joué au moins 200 minutes dans la LNH cette saison – ils sont 64 – Cayden Primeau arrive dernier en termes de taux d’efficacité à cinq contre cinq (.832) ainsi qu’au cumulatif des différentes phases. du jeu ( ,845). Sa performance est bien inférieure à celle de collègues qui n’ont pas eu la vie facile cette saison comme Devon Levi, récemment renvoyé dans la Ligue américaine, ou Tristan Jarry, aussi échevelé que le poète du même nom.

À son dernier départ, le 11 novembre à Buffalo, le pauvre homme a abandonné 5 fois sur 14 tirs avant d’être remplacé par Samuel Montembeault. Et depuis, il ronge son frein en silence. De plus, en raison de l’horaire réduit, Primeau risque d’attendre la visite du CH à Columbus, le 27 novembre, avant de se lancer à nouveau dans la mêlée.

Une pause interminable après un match final mouvementé et loin d’être idéal.

Parfois, quand on réalise un mauvais match, on aime revenir rapidement au filet pour le mettre derrière soi. Ça ne peut pas être facile quand on joue seulement deux semaines plus tarddit Montembeault, empathique.

Avant d’ajouter, mais j’ai confiance en lui, il va rebondir. C’est un très bon gardien, il a une bonne attitude, tout ira bien pour lui.

Seize jours sans jouer pour un gardien en bonne santé, c’est long. Surtout quand ça manque de rythme. L’an dernier, malgré un ménage à trois dont vous avez peut-être entendu parler, Primeau n’a eu qu’une seule pause de 16 jours : du 24 octobre au 9 novembre 2023.

C’est aussi un peu de ce bagage acquis la saison dernière, son meilleur dans la LNH, que l’Américain de 25 ans tente actuellement de puiser.

Je m’inspire de cette expérience de l’année dernière où je n’ai pas beaucoup joué. Je sais comment rester prêt. Je m’entraîne comme si j’allais toujours jouer, je fais toutes les bonnes choses» lança le fils de Keith.

Je me sens bien à l’entraînement. En fait, je me sens bien depuis le début de l’année. Je n’ai pas l’impression d’avoir mal joué sur des matchs complets, mais plutôt sur quelques séquences. Si on enlève ces moments, je pense que j’ai plutôt bien joué.

Une citation de Cayden Primeau, gardien du CH

Cette évaluation que le gardien suppléant fait de son jeu est-elle une façon pour lui de garder la tête hors de l’eau ? Primeau le dit lui-même : le défi de cet art de garder les filets est avant tout mental, et le gardien consulte également un psychologue du sport en dehors du milieu de l’équipe. depuis plus d’un an maintenant pour l’aider dans sa quête de stabilité.

St-Louis, en outre, accorde des titularisations au gardien le plus méritant, une nouveauté cette année, qui ne favorise pas son retour.

L’équipe peut se passer de lui présentement puisque Montembeault a la garde presque exclusive du filet, mais le temps viendra bientôt où il aura besoin de bonnes performances de sa part pour se rapprocher de son objectif, qui est d’être compétitif le plus longtemps possible. possible.

Un fichier étirable

Ce problème n’est pas une urgence, mais un impératif pour le succès du plan de reconstruction du CH. L’ajuster est moins urgent que dans le cas de Primeau, mais compte beaucoup plus.

Ici Kirby Dach. Seulement 1 but et 7 passes décisives en 19 matchs, soit un différentiel de -13 classé avant-dernier de toute la ligue. Il était évident que son retour au jeu, après avoir raté toute la dernière campagne, n’allait pas se faire sans heurts ; on peut penser que c’est pour cela que le sélectionneur se montre indulgent à son égard et ne lui fait pas encore sauter son tour, que ce soit pour quelques apparitions ou pour un match.

D’ailleurs, depuis quatre matchs qu’il joue avec Juraj Slafkovsky et Nick Suzuki, le trio produit. Il a lui-même récolté trois passes décisives lors de cette séquence. Sauf qu’on est encore loin du jeune centre qui s’est montré très prometteur à l’hiver 2023.

Dach est censé devenir le deuxième pivot de cette formation. S’il n’aboutit pas, le plan de MM. Jeff Gorton et Kent Hughes devrait être révisé, au moins partiellement. St-Louis tentera de profiter de cette semaine de travail et de repos pour redonner confiance à son joueur.

Parfois, un joueur comme celui-là a juste besoin d’un peu de chance pour repartir. Il suffit d’un bon match.

Une citation de Martin St-Louis sur Kirby Dach

Il essaie de lui apprendre à ne pas se laisser emporter par ses émotions, à ne pas se laisser abattre par quelques erreurs ou un peu de malchance.

Dach, a déclaré St. Louis, voit le jeu à travers un rouleau de papier toilette.

Quand on n’a pas confiance, on ne voit pas clair. Mais je l’ai vu jouer comme çaexpliqua-t-il en écartant les mains.

Quand il le fait, c’est extraordinaire. Mais cela ne se fait pas du jour au lendemain.

Bonnes nouvelles. St-Louis et Dach ont encore trois journées avant le prochain match.

En rafale

Pour la première fois depuis sa blessure au genou subie le 28 septembre lors d’un match préparatoire contre les Maple Leafs de Toronto, Patrik Laine s’est entraîné avec ses coéquipiers mercredi.

Patrik Laine a quitté le match contre Toronto samedi après seulement deux apparitions en raison d’une blessure.

Photo : La Presse Canadienne / Evan Buhler

Il a sauté sur la glace une bonne demi-heure avant eux et a continué l’exercice avec eux pendant une quinzaine de minutes avant de regagner les vestiaires. Tout comme Rafaël Harvey-Pinard actuellement à Laval pour se remettre en forme, Laine s’approche d’un retour au jeu, après avoir laissé tomber St-Louis.

[Lorsqu’il] va revenir, je pense qu’il lui faudra un peu de temps pour s’y remettre. Un match, deux semaines ? Je ne sais pas. Nous verrons comment ça évoluea conclu le patron.

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