ELeader de l’écriture inclusive, l’usage du point médian sera interdit dans les écoles en Wallonie et à Bruxelles afin de ne pas nuire à l’apprentissage du français et de la lecture, a annoncé mercredi la ministre de l’Éducation, Valérie Glatigny (MR).
“Mon objectif à long terme est d’interdire l’écriture inclusive via le point médian”, a déclaré le ministre mercredi en séance plénière du Parlement en réponse à une question d’actualité de la députée Valérie Warzée-Caverenne (MR).
Le point médian, également appelé point médian, est utilisé par certains depuis plusieurs années dans l’optique d’une écriture plus inclusive. Selon ses partisans, il permet d’écrire certains termes de manière plus égalitaire entre les genres. Notez que le point médian n’est pas la seule manière de faire une écriture inclusive, la féminisation des mots est aussi une manière de faire une écriture inclusive.
Selon ces détracteurs, ce signe typographique perturbe cependant la lecture ainsi que l’apprentissage des règles grammaticales, notamment chez les jeunes.
Si elle entend interdire tout usage du point médian à l’école, Mme Glatigny a néanmoins confirmé mercredi vouloir conserver le décret-cadre approuvé lors de la précédente législature qui prévoit la féminisation en FWB de toute une série de noms, fonctions et professions. .
Tout en soutenant cette féminisation, MR et Engagés avaient annoncé dans leur accord majoritaire publié l’été dernier vouloir abandonner l’usage de l’écriture inclusive dans tous les textes et communications à ceux administrés au profit « d’un langage compréhensible par tous et respectueux des règles ». »
L’interdiction formelle du point médian dans les écoles de Wallonie et de Bruxelles n’avait pas encore été évoquée.
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