Le professeur Papa Ahmed Fall, chef du service d’urologie de l’hôpital Dalal Jam, a annoncé qu’au moins 1 000 cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués chaque année au Sénégal. Il estime toutefois que ce chiffre est probablement sous-estimé.
Lors d’une conférence de presse consacrée à la prise en charge de cette maladie, le professeur Fall a souligné l’importance d’un diagnostic précoce. Selon lui, le cancer diagnostiqué précocement peut être guéri grâce aux traitements disponibles au Sénégal. D’un autre côté, un diagnostic tardif rend le traitement très coûteux et parfois indisponible.
Il a déploré que seulement 20 % des cas soient détectés précocement, permettant ainsi un traitement radical. La plupart des cas sont découverts à un stade avancé, ce qui complique le traitement et peut compromettre la survie et le bien-être du patient.
Le coût du traitement initial se situe entre 250 000 et 300 000 FCFA tous les trois mois, mais en cas d’échec il pourrait atteindre jusqu’à 1 million de FCFA par mois. Face à ces coûts élevés, le professeur Fall a exhorté les autorités à prendre des mesures de soutien.
Fatma Guenoune, présidente de la Ligue sénégalaise contre le cancer, a également réclamé la gratuité de l’hormonothérapie. Il a demandé au Président de la République d’investir dans le traitement des cancers masculins.
