Publié le 7 novembre 2024 à 15h22 / Modifié le 7 novembre 2024 à 15h24
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L’interdiction du Gaucho, un produit phytosanitaire, a porté préjudice aux producteurs. Mais ils s’adaptent.
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Moins de la moitié du sucre consommé en Suisse provient de la betterave suisse.
Moitié figue, moitié raisin. Ou plutôt moitié sucre, moitié charançon. Voilà qui pourrait résumer les attentes de la filière betteravière pour la campagne sucrière 2024. Le temps pluvieux de ces derniers mois a terni la qualité des tubercules, ainsi que des vignes, des pommes de terre et de nombreuses céréales. Mais du côté des betteraviers, nous faisons mieux. Les précipitations ont eu moins d’impact et, surtout, la branche voit la lumière au bout du tunnel. Après plusieurs années de crise, le secteur semble même sur le point de se redresser.
Commençons par les vendanges qui durent en moyenne une centaine de jours durant l’automne. « Nous pensions que ça irait mieux car cet été, le feuillage était luxuriant et il y avait peu de sécheresse. Mais au final, c’est moyen. Lorsque nous les avons arrachées, les betteraves étaient plus petites que prévu», explique Lukas Aebi, membre de la direction de Sucre Suisse.
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