ce qu’il faut retenir du dernier débat télévisé entre les huit principaux candidats

ce qu’il faut retenir du dernier débat télévisé entre les huit principaux candidats
ce qu’il faut retenir du dernier débat télévisé entre les huit principaux candidats
>>
Les principaux candidats aux élections européennes, de gauche à droite, François-Xavier Bellamy (LR), Jordan Bardella, (RN), Marion Maréchal (Reconquête !), Marie Toussaint (Écologues), Léon Deffontaines (PCF), Manon Aubry ( LFI), Valérie Hayer (Renaissance) et Raphaël Glucksmann (PS), à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 4 juin 2024. STÉPHANE DE SAKUTIN / AP

Un dernier débat à huit avant le vote du 9 juin. Les huit principales têtes de liste aux élections européennes, Léon Deffontaines (Parti communiste), Valérie Hayer (camp présidentiel), Manon Aubry (La France insoumise), Marie Toussaint (Les Écologistes), Jordan Bardella (Rassemblement national), François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Raphaël Glucksmann (Parti socialiste-Place publique) et Marion Maréchal (Reconquête !) ont principalement évoqué l’immigration, l’écologie et la guerre en Ukraine.

Lire aussi | En direct, européennes 2024 : Valérie Hayer accuse le RN de « refaire le match de 2022 » et LFI d’« importer le conflit entre Israël et le Hamas à des fins électorales »

Ajouter à vos sélections

Immigration

Sur ce premier thème, Raphaël Glucksmann et Valérie Hayer ont notamment convenu que « l’échelle européenne est la bonne » sur cette question migratoire. «Le problème aujourd’hui, (…) c’est qu’il n’y a pas de véritable politique migratoire européenne »a déploré la tête de liste du Parti socialiste et de Place publique.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Elections européennes : l’immigration apparaît comme un enjeu majeur de campagne

Ajouter à vos sélections

Valérie Hayer a défendu le pacte sur l’asile et la migration adopté au Parlement européen en avril, malgré certains revers. « Au Parlement européen, nous sommes là pour avoir des ambitions et faire des compromis. Si on dit toujours non, au final, c’est le statu quo et donc c’est la Méditerranée qui reste un cimetière à ciel ouvert. », a-t-elle estimé. A l’ouverture du débat, le candidat issu du camp présidentiel a répondu aux critiques sur l’omniprésence d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal. « Depuis le début de cette campagne, presque tout et n’importe quoi a été dit sur moi. Ils ont dit que j’avais été effacé, remplacé. Mais non, je n’ai pas besoin de commentateurs ou de mes adversaires pour parler en ma faveur.»elle a réagi.

La tête de liste du Rassemblement National, Jordan Bardellail a dénoncé un « une immigration massive et incontrôlée » et a défendu sa proposition de « double frontière ». « Je ne veux plus que l’Union européenne se comporte comme une hôtesse de migrants à qui il serait interdit de refouler ceux qui arrivent en mettant le pied dans la porte », a-t-il déclaré. Le candidat communiste, Léon Deffontainespour sa part, s’est défendu « insertion par le travail »en exigeant la régularisation des sans-papiers.

Environnement

Les candidats ont ensuite été interrogés sur la réponse au réchauffement climatique. La tête de liste de La France insoumise, Manon Aubrya estimé que l’écologie ” né [devrait] ne soit pas l’affaire des riches, car les plus pauvres sont déjà les premiers à subir les effets du changement climatique. »proposer « un impôt sur la richesse européenne ».

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Comment les députés français ont-ils voté sur les questions environnementales et climatiques ?

Ajouter à vos sélections

Interrogé sur la différence de programme entre écologistes et “rebelle”, Marie Toussaint j’ai senti que c’était avant tout “la relation avec l’Europe”. « Nous pensons qu’il nous faut plus d’Europe pour faire face aux défis climatiques, aux défis de la biodiversité, à la pollution », a expliqué l’eurodéputé écologiste. Pour François-Xavier Bellamy, « le vrai sujet c’est qu’il faut décarboner les transports »sans faire de cadeau à la Chine mais “laisser[ant] les industries sont libres de chercher des solutions ». Rappelant que « La moitié des émissions de gaz à effet de serre en France sont liées aux importations », Marion Maréchal croit que le « un vrai défi écologique, c’est d’abord de faire en sorte qu’on produise à nouveau en France ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Elections européennes : une campagne marquée par le déclin de l’ambition écologique

Ajouter à vos sélections

Guerre en Ukraine

Après plus de deux ans de guerre en Ukraine, Raphaël Glucksmann considérait que les gouvernements européens “n’a pas fait le travail” pour aider Kyiv. Revenant sur la question du gel des avoirs russes, M. Glucksmann a déclaré qu’il était nécessaire « saisissez-les et affectez-les à l’aide à l’Ukraine ». Interrogé sur la position du Rassemblement national contre les sanctions sur le gaz et le pétrole russes, Jordan Bardella considéraient qu’ils « consistait à permettre à la Russie de vendre moins de pétrole mais de le vendre beaucoup plus cher ».

Manon Aubry appeler pour « ne pas avoir de droit international à géométrie variable »souhaitant également discuter de la guerre à Gaza. «Nous avons pu, à juste titre, prendre des sanctions contre le gouvernement de Vladimir Poutine. Pourquoi sommes-nous incapables de prendre des sanctions contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu qui massacre le peuple palestinien ? »» a-t-elle demandé, clôturant ce débat.

Lire aussi | Européennes 2024 : notre quiz pour savoir de quel député européen vous êtes le plus proche

Ajouter à vos sélections

Le Monde.fr

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le tireur du petit-fils jugé pour double homicide – .
NEXT L’ŒIL DU TÉMOIN DE CE MARDI 2 JUILLET 2024 – .