ESPAGNE-AFRIQUE-CINEMA / Le festival de cinéma « Ellas son cine » veut promouvoir les réalisatrices africaines en Espagne (commissaire) – Agence de presse sénégalaise

ESPAGNE-AFRIQUE-CINEMA / Le festival de cinéma « Ellas son cine » veut promouvoir les réalisatrices africaines en Espagne (commissaire) – Agence de presse sénégalaise
ESPAGNE-AFRIQUE-CINEMA / Le festival de cinéma « Ellas son cine » veut promouvoir les réalisatrices africaines en Espagne (commissaire) – Agence de presse sénégalaise

De l’envoyée spéciale de l’APS, Fatou Kiné Sène

Madrid, 4 juin (APS) – Le festival de cinéma « Ellas son cine » (Ils sont le cinéma, en espagnol), créé il y a douze ans par la fondation « Mujeres por África », a l’ambition de promouvoir les réalisatrices africaines en Espagne, précise-t-il. son commissaire, l’Espagnol Guadalupe Arensburg Caellas.

“Nous voulons que les réalisatrices africaines se fassent connaître ici, en Espagne”, a-t-elle déclaré mardi dans un entretien à l’APS.

La deuxième ambition du festival est de faire en sorte que le public espagnol puisse profiter des films de réalisateurs africains, compte tenu des « difficultés d’accès à ces films en dehors des festivals de cinéma spécialisés ».

« Les deux directions [fondation Mujeres por África et Ellas son cine] admire grandement les cultures et les cinémas d’Afrique. Il est très important pour nous de rendre visibles ces magnifiques cultures et films qui existent en Afrique », souligne Guadalupe Arensburg Caellas.

Elle dit suivre le cinéma africain depuis une vingtaine d’années, estimant que les cinémas africains montrent le monde, permettent de « voir ce qui se passe à l’extérieur » de son espace de vie et « nous rendent plus ouverts et plus sages ».

En douze ans d’existence, le festival a projeté une soixantaine de films de réalisateurs africains, à raison de cinq films par an, note Guadalupe, directeur du département des achats de courts métrages de la chaîne de télévision “Movistar Plus+”, du groupe espagnol Telefonica.

« Cela a beaucoup changé en douze ans, car il était difficile de trouver cinq films de bonne qualité réalisés par des réalisatrices africaines les premières années. Aujourd’hui, il y a beaucoup de productions de qualité », se réjouit-elle.

« Cette année, par exemple, nous avons trouvé une quinzaine de bons films de réalisatrices africaines », poursuit-elle, faisant référence à une évolution positive de la production cinématographique féminine sur le continent.

Le festival a déjà accueilli Françoise Ellong, cinéaste et scénariste bénino-camerounaise, la réalisatrice tunisienne Nadia El Fany, la critique de cinéma franco-burkinabé Claire Diao, entre autres.

Au-delà de la production, elle éprouve une satisfaction de voir de nouveaux thèmes universels abordés par des réalisatrices.

Le festival « Ellas son cine », organisé chaque année à Madrid, est le principal projet audiovisuel de la fondation « Mujeres por África » (Femmes pour l’Afrique), qui, selon la commissaire, considère ce domaine comme particulièrement important dans son plan d’action.

Les promoteurs de ce festival sont « convaincus que l’audiovisuel joue un rôle très important dans la transformation des sociétés, et notamment pour briser les modèles qui font obstacle à l’égalité entre les hommes et les femmes », explique-t-elle. . Elle estime que les femmes sont le moteur du développement de l’Afrique, mais aussi du cinéma.

La fondation « Femmes pour l’Afrique », qui travaille avec les femmes africaines, est dirigée par María Teresa Fernández de la Vega, la première femme à occuper le poste de vice-présidente d’un gouvernement espagnol, selon Guadalupe Arensburg Caellas.

En 2023, cette fondation espagnole a ouvert un bureau à l’Instituto Cervantes à Dakar, dirigé par Antonina Cupe, sa responsable numérique.

FKS/ASG/BK

 
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