Le Canadien doit bien jouer ce soir. Et ce, même si c’est un… mardi.
Si le CH est éliminé ce soir, rien (pas même les élections américaines) n’empêchera les partisans de se plaindre du club. Les hommes de Martin St-Louis ont donc intérêt à réussir un gros coup.
Et les gars le savent.
Mais même avec de la bonne volonté, il y aura encore des moments difficiles. C’est ça gérer un jeune groupe : cela comporte des hauts, mais aussi des bas au cours de l’année.
Et là-dessus, Antoine Roussel a fait valoir un bon point.
En conversation avec Mario Langlois hier au 98,5 FM, l’ancien joueur de la LNH a mentionné qu’à Montréal, on a tendance à tomber amoureux un peu vite des choix au repêchage.
C’est notamment ce qui rend difficile la victoire du club.
En écoutant Roussel parler, on peut entendre l’ancien joueur de la LNH lui parler. Et vous pouvez en fait entendre l’ancien joueur de profondeur de la LNH lui parler.
Pourquoi je dis ça ? Parce qu’une phrase m’a frappé. C’est ce qu’on lui a dit lorsqu’il jouait.
Il faut survivre au premier mois de la saison. –Antoine Roussel
Pourquoi le premier mois ? Parce qu’au camp, tout est beau et tout est nouveau. Mais une fois la saison lancée, on se rend compte que certains jeunes sont enfin en difficulté.
Et c’est là que s’élèvent les Antoine Roussel de ce monde. À Montréal, cela pourrait signifier Alex Barré-Boulet en attaque.
On le voit avec Logan Mailloux, par exemple. Il n’a pas particulièrement bien réussi à Montréal en octobre et on se demande si le CH a échangé trop vite le Johnathan Kovacevic ou Jordan Harris de ce monde… même si tout le monde savait que le ménage devait commencer.
La gestion des jeunes a ses hauts et ses bas. Et il faut des vétérans pour entourer tout le monde.
En rafale
– Entraînement optionnel pour le CH ce matin.
– Il revient ce soir.
– Gerrit Cole : quand la MLBPA se mêle de son option de sortie. [Passion MLB]
– Auston Matthews est blessé.