Patch, cigarettes électroniques, pastilles. Il existe de nombreuses alternatives à la cigarette, et pourtant il est parfois difficile d’arrêter seul. A l’occasion du mois sans tabac, le centre hospitalier de la Côte Basque à Bayonne propose des consultations gratuites sur un stand installé dans le hall. Une première journée a été organisée ce lundi 4 novembre. Une trentaine de personnes se sont arrêtées, soit pour prendre un dépliant, soit pour recevoir des conseils des infirmières.
Au cas par cas
Pascal le dit lui-même, il était “un gros fumeur”. De deux paquets par jour, ça passait à «une douzaine de cigarettes« . Il a bien réduit, mais sans jamais parvenir à s’arrêter complètement. Il a rechuté trois fois. Là, il veut y arriver, mais en se renseignant d’abord. Julie Logerais, infirmière spécialisée en addiction à l’hôpital de Bayonne, prescrit des patchs à la nicotine. “Nous pouvons essayer les 21 milligrammes. Si je vous sous-dose, le risque est que vous n’en ressentiez pas les effets, et que vous recommencez à fumer comme la dernière fois.
Pour l’infirmière, il ne faut pas être «froid», dès les premiers dosages, pour arrêter progressivement. Ensuite, il est possible de réduire petit à petit, ou de compléter avec une cigarette électronique par exemple.. “Le danger de la cigarette, c’est la combustion qui dégage notamment du monoxyde de carbone. Avec une vape, il n’y en a pas puisqu’il n’y a pas de combustion, et ça comble le besoin en nicotine», explique Julie Logerais. Dans tous les cas, chaque fumeur a son propre parcours de traitement. “C’est du cas par cas, chacun a sa propre histoire avec la cigarette, et son rythme”. Un stand sera installé le 21 novembre à l’hôpital de Saint-Palais, et un autre le 29 novembre encore à l’hôpital de Bayonne.
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