Quelques jours après avoir été placé sous tutelle par le gouvernement espagnolà travers la création d’une commission de suivi, de normalisation et de représentation par le Conseil Supérieur des Sports (CSD)là Fédération espagnole de football (RFEF) pourrait être la cause d’un effet domino, mettant en péril le présent et l’avenir du football espagnol. Selon nos confrères du quotidien « AS », le FIFA et leUEFA ont adressé un ultimatum à l’exécutif espagnol et la commission nommée par le CSD a jusqu’à vendredi prochain, ajoute la même Source, pour clarifier la position des autorités espagnoles et les objectifs de la tutelle. « Sur quelle base juridique et/ou factuelle la Commission a-t-elle été nommée ? Quelle est sa composition et qui a nommé ses membres ? Quel est son mandat exact ? Quels sont ses pouvoirs ? Quelles relations entretient-elle avec les instances statutaires de la RFEF ? demandez à l’UEFA et à la FIFA.
Les JO, l’Euro 2024 et les compétitions interclubs en danger
Le Maroc, bénéficiaire d’une éventuelle suspension de l’Espagne ?
Mais la véritable crainte concerne l’organisation de la Coupe du monde 2030. Si les parties s’enlisent dans le bras de fer, l’Espagne pourrait être exclue de la candidature tripartite, au congrès de la FIFA prévu en mai à Bangkok (Thaïlande). Les médias espagnols estiment que le Maroc bénéficierait d’une telle tournure dramatique des événements, en prenant le rôle principal dans la Coupe du monde 2030, compte tenu de la volonté affichée du Portugal de n’organiser ni le match d’ouverture ni la finale. Pour l’instant, aucune réaction n’a filtré de la part du comité de candidature. Une redistribution des cartes dans les prochaines semaines est à envisager, mais il serait néanmoins judicieux de faire preuve de solidarité avec ses partenaires et une « prise de pouvoir » par le Maroc dans ces conditions serait perçue comme un geste un peu trop opportuniste. À suivre.