la tempête avant la renaissance

la tempête avant la renaissance
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L’entreprise s’est recentrée sur le Québec

©Médialo-Michel Ducas – Le Citoyen Rouyn – La Sarre

Le PDG de Blue Thunder Mining, Dorian Nicol, était à Amos le 7 février pour présenter les derniers résultats de forage du projet Muus.

Le PDG de Blue Thunder, Dorian Nicol, était l’un des invités de MI³ Communications le 7 février dernier à Amos. «Ma présence à Amos avait deux objectifs», affirme M. Nicol. D’une part, en tant que PDG d’une entreprise publique, j’essaie d’informer le public et surtout nos investisseurs potentiels sur ce que nous faisons. D’un autre côté, nous sommes en quelque sorte une nouvelle entreprise. Nous avons une nouvelle structure actionnariale et nous nous sommes recentrés sur le Québec. C’est dans cette optique que je souhaite raconter l’histoire de notre renaissance au Québec et de notre partenariat avec Iamgold.

Des errances périlleuses

Si 2023 a été difficile pour Blue Thunder, c’est parce que l’entreprise avait dispersé ses activités et éprouvait des difficultés à financer ses projets. «Nous avons tenté une prise de contrôle inversée en 2023 avec une société qui s’appelle Analog», précise M. Nicol. Pour cette raison, nos opérations ont été arrêtées pendant plusieurs mois. La reprise a échoué, ce qui nous a laissé peu de projets sur la table et peu d’argent pour réaliser ceux qui restaient. Nous avons alors tenté de nous réorienter vers les métaux critiques et stratégiques, comme le lithium, estimant pouvoir trouver des financements sur ce créneau, sans succès. »

C’est vers la fin de l’année 2023 qu’Iamgold est apparu sur la photo. « Ils nous ont dit qu’ils seraient intéressés à travailler avec nous si nous nous recentrions sur les mines d’or », explique Dorian Nicol. Il nous restait notre projet Muus, dans le secteur Chapais-Chibougamau, et cela nous a permis de collaborer avec Iamgold. »

Regrets? Aucun!

Blue Thunder a annoncé des perspectives intéressantes sur son projet Muus, situé non loin des projets Nelligan et Monster Lake, qui ont déjà produit des résultats significatifs dans le passé. « De plus, nous sommes heureux de travailler au Québec, qui est l’un des États les plus favorables à l’exploration et à l’exploitation minière », a déclaré Dorian Nicol. Le Québec a amélioré sa position grâce à son programme d’actions accréditives, en plus d’avoir adopté des politiques environnementales qui permettent malgré tout l’exploration minière, ce qui n’est pas le cas de toutes les provinces canadiennes. »

Dans la course au lithium qui fait actuellement rage, Dorian Nicol regrette-t-il d’avoir tourné le dos aux minerais stratégiques ? «Aucun», déclare-t-il sans détour. En tant que PDG de notre entreprise, je devais faire les meilleurs choix possibles pour nos actionnaires, sans me laisser influencer par le goût du jour. Je suis convaincu qu’on aurait pu faire des affaires en restant dans le lithium, mais rétrospectivement, avec le partenariat Iamgold et nos projets dans le secteur Chibougamau-Chapais, non, je n’ai aucun regret. Quant au lithium, il sera toujours possible d’y revenir un jour, si l’occasion se présente. »

 
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