Bientôt une taxe sur les riches en Europe ? Sophie Wilmès et Elio Di Rupo s’opposent à quelques semaines des élections

Bientôt une taxe sur les riches en Europe ? Sophie Wilmès et Elio Di Rupo s’opposent à quelques semaines des élections
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Les élections européennes approchent à grands pas. Le 9 juin, les Belges voteront pour élire leurs représentants et deux candidats étaient présents ce matin, sur le plateau de l’émission Rendez-vous. Sophie Wilmès, du Mouvement réformateur, affrontait Elio Di Rupo, candidat socialiste. L’occasion de découvrir les points de rapprochement, mais aussi de découvrir quelques-unes des oppositions entre les deux partis.

Cela a notamment été le cas sur un sujet précis : la création d’un éventuel impôt sur la fortune à l’échelle européenne. Les socialistes européens ont même lancé une pétition pour la création d’un impôt dans ce sens. Ce qui ne plaît pas vraiment à Sophie Wilmès, qui n’apprécie pas particulièrement l’opposition entre les habitants européens sur la base de leur héritage.

« On ne parle plus de taxer la richesse ou le patrimoine, on parle de taxer les riches. Le riche. J’ai un problème, car on entre dans une dynamique où on pointe du doigt une partie de la population, où on augmente la population les uns comme les autres, comme si les riches étaient responsables de la majorité des difficultés que l’on rencontre. . La plupart des pays qui imposaient cette fameuse taxe l’ont abandonné au fil des années, car. ce n’était ni efficace, ni réalisable. Il y a un problème de faisabilité qui est énorme.dit-elle, estimant notamment que l’argument de la réduction de la concurrence entre les Etats membres ne tient pas. « Chacun pourra définir ce qu’est un riche, un riche moyen, dans quelle mesure, on va le taxer. Qu’est-ce qui compte, qu’est-ce qui ne compte pas ? Vos tableaux, vos bijoux, votre maison, votre première résidence ? Votre résidence secondaire ? Tout cela n’est-il pas réalisable ?.

Réponse immédiate d’Elio Di Rupo. Selon lui, ce principe d’impôt sur la fortune se justifie par la volonté de parvenir à une forme d’équité. « Il s’agit d’être juste et de garantir que chacun puisse contribuer au bien de la société »dit-il immédiatement sur notre plateau. « Pour le bien général : sécurité sociale, santé, retraites ou autres. Ce que nous demandons, c’est de faire contribuer davantage les grands patrimoines, à partir de 1,25 millions d’euros de patrimoine, à l’exception de la maison d’habitation et de son activité économique si l’on est indépendant.»justifie Elio Di Rupo, estimant qu’on aura besoin d’argent, en Europe, pour financer la défense, la réindustrialisation et la transition climatique. « La question est simple : qui va payer ? Je ne veux pas que ce soient les plus humbles, les retraités, les malades, les gens qui veulent être seuls qui paient toutes ces transitions. C’est une question d’équité ».

Sophie Wilmès répond par une autre proposition : cibler les GAFA, comme Facebook ou Google par exemple, au lieu de cibler ceux qui ont des actifs, prônant d’éviter de créer de nouveaux impôts et de toucher aux dépenses de l’État et de travailler sur l’efficacité de l’État.

 
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