isolé, Bruno Marchand veut continuer à réfléchir

Contrairement au maire de Lévis, le maire de Québec ne ferme toujours pas la porte à une nouvelle taxe sur l’immatriculation pour financer les déficits des entreprises de transport. Bruno Marchand souhaite poursuivre la réflexion.

Selon lui, la décision doit être prise au sein de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ). Pourtant, plusieurs maires ont déjà fermé la porte, notamment celui de Lévis.

Le maire de Québec dit considérer cette position, mais invite les élus à poursuivre la réflexion.

Nous le considérons. C’est une entrée. Je suis surpris qu’ils le fassent maintenant parce que nous avons un comité qui travaille là-dessus. Nous pouvons donner au comité le temps de poursuivre ces analysesa réagi le maire mardi.

Bruno Marchand rejette la possibilité que les citoyens québécois paient eux-mêmes une nouvelle taxe d’immatriculation. Il ne fait aucun doute que seuls les Québécois paient pour quelque chose, alors que c’est plus largement utilisé.prévient le maire.

Une rame d’autobus s’est formée sur l’avenue Honoré-Mercier où convergent plusieurs itinéraires.

Photo : Radio-Canada / Erik Chouinard

Rappelons que le gouvernement du Québec estime le déficit des entreprises de transport québécoises à 2,5 milliards de dollars et tente de trouver des solutions, notamment une taxe sur l’immatriculation.

Dépêche-toi

Le gouvernement demande aux municipalités d’aviser la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) si elles désirent ajouter une taxe sur l’immatriculation au moyen d’un règlement d’ici le 31 mai. Ce règlement doit être présenté lors d’une assemblée du conseil municipal. conseil, puis adopté au conseil suivant.

Le maire estime que les délais sont trop courts. Nous ne prendrons pas de décision hâtive […] parce que le gouvernement nous donne un délai […]. Je ne pénaliserai pas les gens de Québec sans connaître tous les paramètres. Ce n’est pas vraiajoute le maire de Québec.

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«Nous souhaitons poursuivre les travaux visant à stabiliser le financement gouvernemental, tout en le rendant plus prévisible», a écrit la ministre Geneviève Guilbault dans une lettre de réponse aux maires de la région de Montréal le 17 avril.

Photo : La Presse Canadienne / Jacques Boissinot

Bruno Marchand reproche au gouvernement d’avoir pelleté dans la cour communes l’ajout d’une taxe d’immatriculation, sans préciser sa future contribution aux entreprises de transport. Nous vous en donnons le droit, mais nous vous déconseillons de le faire. En même temps, nous ne savons pas de combien il nous faudra encore pour boucler nos budgets en 2025.déplore le maire.

CMQ évalue une dizaine de scénarios sur une éventuelle taxe à l’immatriculation, selon Bruno Marchand.

Lévis ferme la porte

Le maire de Lévis ferme la porte à une taxation accrue des automobilistes.

Gilles Lehouillier indique que les Lévisiens versent déjà un montant de 30 $ annuellement depuis 1992 au CMQ pour financer les transports publics. La moitié de ce montant est reversée à RTCselon lui.

Rappelons que la Communauté métropolitaine de Québec a signifié un avis d’intention au gouvernement sur la possibilité de taxer davantage les automobilistes. $ qui nous vient avant tout. Il ne sera pas question pour nous d’augmenter de quelque manière que ce soit le fonds de cotisation des automobilistes tant que nous ne l’aurons pas récupéré », « texte » : « Nous sommes assis à la table pour une seule chose. C’est récupérer les 15 $ qui nous sont dus avant tout. Il ne sera pas question pour nous d’augmenter de quelque manière que ce soit le fonds de cotisation des automobilistes tant que nous ne l’aurons pas récupéré”}}”>Nous nous asseyons à la table pour une seule chose. Il s’agit avant tout de récupérer les 15 $ qui nous sont dus. Il ne sera pas question pour nous d’augmenter de quelque manière que ce soit le fonds de cotisation des automobilistes tant que nous ne les aurons pas récupérés.indique le maire, sans détour.

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Gilles Lehouillier en mêlée de presse (Photo d’archive)

Photo : Radio-Canada

Gilles Lehouillier indique qu’il n’appuie pas une telle hausse de taxes tant que Lévis n’aura pas récupéré les sommes perdues. Depuis 1992, le maire estime que les Lévisiens ont perdu 26 millions de dollars.

Injustice

Le maire Lehouillier indique que l’ancien ministre des Transports, François Bonnardel, avait exprimé en 2021 leintention trouver une solution de financement pour cela injustice. Cependant, faute d’entente et de compensation, la Ville a subi des pertes de 3,9 millions de dollars depuis 2022.

Comment voulez-vous que j’accepte que le montant soit augmenté alors que les Lévisiens sont victimes d’injustice?

Une citation de Gilles Lehouillier, maire de Lévis

Si Lévis récupère ce montant, ce sera à STLévis de déterminer si elle a encore un déficit. Pourtant, la réflexion n’est pas là. J’en ai parlé avec les membres du conseil d’administration, du moins avec les membres de mon équipe. Il faut récupérer le [15] $.

L’Ancienne-Lorette ferme la porte

Un autre membre du CMQL’Ancienne-Lorette, ferme également la porte à l’augmentation d’une telle taxe. Nous n’en sommes pas encore là. Actuellement, la crise des transports collectifs dépasse largement la seule région du Québec.croit le maire Gaétan Pageau.

Ce que j’aimerais, c’est que tous les acteurs s’assoient ensemble. Ce n’est pas seulement en ajoutant une taxe qu’on trouvera une solution durableil ajoute.

 
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