Échange de plus de 200 prisonniers entre Moscou et Kiev – Mon Blog

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La Russie et l'Ukraine ont annoncé samedi avoir échangé 206 prisonniers, dont des soldats russes capturés lors de l'offensive ukrainienne dans la région frontalière de Koursk.

L'armée russe a également affirmé avoir capturé un village dans la région de Donetsk, à l'est de l'Ukraine, où elle continue d'avancer contre les troupes de Kiev, moins nombreuses et moins bien équipées.

Samedi, le ministère russe de la Défense a annoncé que 103 militaires russes faits prisonniers dans la région de Koursk avaient été échangés contre le même nombre de prisonniers de guerre ukrainiens.

– Médiation émiratie –

Selon le ministère russe, les Émirats arabes unis ont fourni des « efforts de médiation » pour permettre cet échange. La diplomatie émiratie l’a salué comme un « succès ».

Sur Telegram, Volodymyr Zelensky a déclaré samedi que l'échange avait permis la libération de soldats et de policiers ukrainiens qui avaient défendu Kiev, Donetsk, Marioupol et son usine Azovstal, ainsi que les régions de Lougansk, Kharkiv et Zaporijjia.

La veille, M. Zelensky avait annoncé que 49 prisonniers ukrainiens étaient revenus de Russie. Le 24 août, Moscou et Kiev avaient procédé, également avec la médiation des Emirats arabes unis, à un échange de 230 prisonniers dont des soldats russes capturés dans la région de Koursk.

Dans un communiqué séparé, l'armée russe a indiqué samedi qu'elle poursuivait ses « opérations offensives » dans la région de Koursk. Jeudi, elle a annoncé pour la première fois qu'elle y avait regagné du terrain grâce à une contre-attaque.

Et elle a revendiqué samedi la prise d'un nouveau village dans la région ukrainienne de Donetsk, celui de Jelanne Perche, dans le district de Pokrovsk, un important pôle logistique menacé par Moscou.

Sur Telegram, le chef de l'administration ukrainienne de la région, Vadym Filachkine, a rapporté samedi matin la mort de quatre civils lors de bombardements russes.

Sur la défensive depuis des mois sur le front, l'Ukraine a lancé le 6 août une attaque surprise dans la région russe de Koursk, où elle s'est emparée de plusieurs centaines de kilomètres carrés.

Elle espérait forcer Moscou à redéployer ses troupes dans la région de Donetsk et ainsi ralentir leur avancée.

– « Escalade mal contrôlée » –

Sur le plan diplomatique, Volodymyr Zelensky exige de ses alliés qu'ils l'autorisent à frapper profondément sur le sol russe, contre des cibles militaires, comme des bases aériennes d'où décollent des avions pour bombarder l'Ukraine.

Mais jusqu'à présent, l'Occident, mené par les Américains, hésite à donner son feu vert à l'utilisation par Kiev de missiles à longue portée, craignant qu'une telle décision puisse être perçue par la Russie comme une escalade.

Vladimir Poutine a déclaré jeudi que si l'Occident autorisait l'Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée, cela signifierait que « les pays de l'OTAN sont en guerre avec la Russie ».

Un haut responsable diplomatique russe, Sergueï Riabkov, a assuré samedi que l'Occident avait pris « il y a quelque temps » des décisions pour permettre à Kiev de frapper profondément en Russie.

« Washington et Londres dirigent la situation vers une escalade incontrôlée », a-t-il déclaré, cité par l'agence TASS.

Volodymyr Zelensky a de son côté accusé vendredi ses alliés d'avoir « peur » d'évoquer eux-mêmes la possibilité d'abattre des drones et des missiles russes dans le ciel ukrainien, alors que son pays fait face à de nombreuses attaques aériennes.

Kiev a annoncé samedi avoir abattu 72 autres drones russes au cours de la nuit.

En recevant à Washington le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président américain Joe Biden a indiqué vendredi qu'il ne “pensait pas beaucoup à Poutine”, commentant les menaces du dirigeant russe sur une possible guerre entre la Russie et l'Otan.

Joe Biden a déclaré mardi que les États-Unis « travaillaient » pour permettre à l’Ukraine d’utiliser des missiles à plus longue portée contre la Russie.

Washington autorise actuellement Kiev à frapper uniquement des cibles russes dans les zones occupées de l’Ukraine et certaines régions frontalières russes directement liées aux opérations militaires.

Selon les médias britanniques, Joe Biden, qui craint un conflit nucléaire, serait prêt à autoriser l'Ukraine à déployer des missiles britanniques et français utilisant la technologie américaine, mais pas les missiles américains eux-mêmes.

bur-rco/cls

 
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