Des capsules de sieste pour les étudiants installées à l'Université de Lille

Des capsules de sieste pour les étudiants installées à l'Université de Lille
Des
      capsules
      de
      sieste
      pour
      les
      étudiants
      installées
      à
      l'Université
      de
      Lille
-

Deux capsules de sieste sont testées à l'université de Lille pour permettre aux étudiants de se reposer. Le dispositif est censé les aider à gérer, entre autres, le stress et l'anxiété.

Il est désormais possible de dormir à l'université. A Lille, les siestes sont encouragées non pas sur les tables des classes, mais dans deux capsules installées pour l'occasion. Les étudiants qui s'y installent vivent un moment hors du temps.

« Ça n'a pas l'air mal, pour moi qui habite si loin, je viendrai souvent dormir ici, je pense », confie une élève à BFM Grand Lille. Suivie par une camarade qui juge le repos « important », car il « influe sur nos révisions ».

« Je pense que faire une sieste pendant la journée, surtout après avoir mangé, car c'est à ce moment-là que nous nous sentons généralement un peu déprimés, peut vraiment nous faire du bien », explique un autre étudiant.

Soutenir la santé mentale des étudiants

Lorsque les étudiants sont assis dans ces capsules, le bruit extérieur est réduit. L'objectif est de réduire le stress, qui est largement exprimé.

« Nous avons beaucoup travaillé avec le service de santé des étudiants. Nous avons également travaillé avec le service des activités physiques et sportives de l’université, qui nous a dit avoir des retours qui montraient que [les étudiants] « Ils n'allaient pas bien, ils étaient stressés et anxieux », explique Esther Dehoux, vice-présidente des études au baccalauréat et responsable du projet LIBEL'UL.

La présence de ces capsules se veut donc un moyen de soutenir la santé mentale des étudiants en milieu universitaire.

Les étudiants précaires, premiers clients

Depuis son installation, le dispositif a attiré de nombreux curieux, davantage l'après-midi. De plus, il a été observé que les étudiants en grande précarité étaient les plus intéressés.

« On sait très bien que les bourses ne suffisent pas pour vivre, donc certains sont obligés de travailler », explique Esther Dehoux.

« Ils travaillent souvent le soir dans la restauration ou l'hôtellerie avec des horaires difficiles et ils viennent en cours, donc l'idée est de les aider à pouvoir se dire qu'ils peuvent faire une sieste de 15 minutes avant d'être opérationnels », ajoute-t-elle.

En phase expérimentale, les capsules sont actuellement en accès libre et aucune durée maximale de sommeil n'a été fixée.

Xavier Silly, Pauline Delevoye, Clément Gauvin, with Mélanie Hennebique

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Conditions hivernales – niveaux d’eau stables
NEXT Le Palais de Bondy rouvre ses portes ce week-end après un an de travaux