redécouvrir l'innocence de l'enfance

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      l'innocence
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      l'enfance
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Les premiers flocons de neige, les lettres au Père Noël, les amis, la rentrée scolaire… Toutes les étapes que traverse chaque personne dans sa vie sont souvent associées à l'émerveillement de la nouveauté.

C'est ce sentiment d'émerveillement que les réalisateurs ont voulu mettre en valeur en filmant leur documentaire à hauteur de leurs enfants.

« On avait vraiment envie de s’immerger dans leur univers. En filmant à leur hauteur, c’est comme si on était un de leurs amis. Cela crée une sentiment « plus intime », explique Olivier Higgins.

Assis dans un café du Vieux-Québec, les cinéastes ont expliqué au Soleil tout le parcours qui les a conduit à réaliser ce documentaire.

En tant que jeunes parents, ils se demandaient comment la société allait influencer la perception de la vie et des valeurs de leurs enfants. Faute de réponses, ils en ont conclu que la meilleure façon de comprendre leur progéniture était de se mettre à leur place.

« Notre grande question philosophique en tant que parents et plus tard en tant que cinéastes est : comment raconter la vie à nos enfants », explique Mélanie Carrier.

« Sans réponse à cette question, nous avons dit : « Mettons-nous à leur niveau. Rappelons-nous ce que c'est que d'être un enfant. Nous sommes tous passés par là. Cette idée d'être à leur hauteur. » […] « C’est une immersion dans leur monde », ajoute-t-elle.

Sur une période de trois ans, nous pouvons suivre le parcours d'Émile et Béatrice, les enfants du couple, installés à Charlesbourg.

Émile lors d'une scène tournée dans son école primaire. (MO FILMS)

Redécouvrir l'émerveillement

Bien que le documentaire soit une immersion dans la vie des enfants, les cinéastes confirment que le film peut aussi plaire aux adultes.

« On sent l’univers adulte derrière l’enfant […] leurs préoccupations en tant que parent », explique Olivier.

Mais derrière l'inquiétude, l'émerveillement peut aussi renaître en revisitant les précieux moments de l'enfance que le film met en lumière.

« Nous avons la nostalgie de l’émerveillement. Comment les adultes peuvent-ils retrouver un peu de cet émerveillement ? », s’interroge Mélanie.

Olivier Higgins et Mélanie Carrier avec leurs enfants Émile et Béatrice. (Lise Breton)

Après avoir vu le film, les cinéastes espèrent que les spectateurs penseront non seulement que la perception de la réalité par les enfants est importante, mais aussi que cette vision naïve et innocente de la réalité peut continuer à exister même à l'âge adulte.

Enfants impliqués

Si vous demandez à Émile et Béatrice quel est le film de leurs parents, ils vous répondront très probablement qu'il s'agit bien de leur film.

Dès le premier jour de cette aventure, Mélanie et Olivier ont souhaité impliquer leurs enfants dans toutes les étapes du processus créatif.

« On les a beaucoup impliqués dans le projet. Ils ont participé au tournage, au montage, Émile a choisi le titre, Béatrice a choisi toute la typographie du film, c'est elle. »

— Mélanie Carrier

Les cinéastes expliquent que le film a apporté de nombreux bénéfices à leurs deux enfants.

« Émile nous a récemment confié que pour lui, c’était comme une machine à remonter le temps. Il se revoit enfant et il voit le chemin parcouru », ajoute Mélanie.

À hauteur d'enfant sera présenté en clôture du Festival du film de Québec, dimanche. Il sortira en salle le 20 septembre.

 
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