Après une baisse de 0,7% en novembre 2024, les prix à la consommation sont repartis à la hausse en décembre, annonce l’Institut de statistique et d’études économiques de Nouvelle-Calédonie. En cause : la hausse des prix des services, de l’énergie et de l’alimentation. Cette dernière a augmenté de 6,3% en un an.
Entre décembre 2023 et décembre 2024, les prix à la consommation ont globalement augmenté de 1,7% en Calédonie, indique l’Institut de Statistique et d’Etudes Economiques de Nouvelle-Calédonie ddans son dernier rapport, publié le 15 janvier. Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 6,3 %. Tandis que les prix de l’énergie et des produits manufacturés ont baissé respectivement de 0,2% et 3,5%.
Chaque mois, l’Isee enregistre 23 000 prix sur les produits et services les plus consommés par l’ensemble des Calédoniens. La gamme s’étend des fruits et légumes aux billets d’avion, en passant par la blanchisserie, la confiserie, les télécommunications, le carburant, le tabac, etc.
En décembre 2024, après une baisse de 0,7%, ils repartent à la hausse. De 0,6%. Il s’agit principalement des services, de l’énergie et de l’alimentation.
Les prix des services ont augmenté de 1,1%, tirés par les hausses du transport maritime intérieur (+7,6) et du transport aérien international (+13,8), toujours plus chers en haute saison, note l’Isee.
Les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 0,6%. Menés par ceux des légumes notamment (+3,6), du lait et fromage (+1,8) et des boissons non alcoolisées.
L’énergie coûte en moyenne 0,9% de plus. Elle avait «a considérablement diminué en novembre (-2,6) ». La hausse concerne notamment le gaz (2,8) et les carburants (1,5).
Du côté des produits manufacturés, l’Isee a constaté une nouvelle baisse en décembre. A titre d’exemple, les prix des téléphones ont baissé de 2,2%, ceux des meubles de 5,6%, ceux des articles ménagers de 2,4%. Mais cela n’a pas suffi à stopper l’inflation.
Si l’on zoome sur les 20 % les plus pauvres des ménages calédoniens, sur un an, l’inflation vécue est estimée à 3 %. Près du double de celui enregistré pour l’ensemble des ménages.