Les dirigeants de Ripple ont critiqué la Securities and Exchange Commission des États-Unis pour son approche récente et ses stratégies juridiques, car le jeton XRP de Ripple entraîne une activité commerciale accrue.
Le PDG de Ripple, Brad Garlinghouse, a critiqué le président de la SEC, Gary Gensler, l’accusant de poursuivre un programme de « réglementation par application ». Gensler, qui devrait démissionner le 20 janvier, a été une figure centrale des efforts de la SEC pour réglementer le secteur des cryptomonnaies.
Garlinghouse a suggéré que ces efforts négligent les préoccupations plus larges du public et l’impact des élections de 2024.
Le directeur juridique Stuart Alderoty a ajouté aux critiques, annonçant que la SEC avait rejeté la demande de Ripple de retarder le dépôt de son mémoire d’appel, qui est dû le 15 janvier.
Alderoty a qualifié la décision d’inutile mais a réaffirmé la confiance de Ripple dans sa position juridique. Il s’est dit optimiste quant au fait que l’affaire parviendrait à une résolution sous la nouvelle direction de la SEC.
Le prix du XRP a gagné plus de 9 %, atteignant près de 2,70 $.
-Ondulation contre SEC
Ripple et la SEC sont devant les tribunaux depuis 2020. La SEC allègue que Ripple a violé les lois sur les valeurs mobilières en vendant du XRP, une crypto-monnaie, sans l’enregistrer comme titre.
Ripple nie ces affirmations, arguant que le XRP est un actif numérique similaire au Bitcoin (BTC) ou à l’Ethereum (ETH), que la SEC n’a pas classé comme titre.
Le différend a pris une tournure importante en août 2024 lorsqu’un tribunal a condamné Ripple à payer 125 millions de dollars d’amendes. La SEC a ensuite fait appel de la décision et la récente demande de Ripple de retarder le dépôt de son mémoire d’appel a été rejetée par l’agence.
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