Au Théâtre du Châtelet, quatorze danseurs se produiront du 27 septembre au 5 octobre dans une création, datant de 2017, inspirée de l'œuvre du poète, artiste et auteur-compositeur d'origine montréalaise.
De Suzanne (1967) à Alléluia (1984) en passant par Danse-moi jusqu'au bout de l'amour (1984), les Ballets Jazz Montréal (BJM) font revivre le registre de Leonard Cohen à travers un ballet classique, au Théâtre du Châtelet.
En faveur de 375et anniversaire de la fondation de Montréal (2017), Louis Robitaille, alors directeur artistique des Ballets Jazz Montréal, réalise un rêve : créer un ballet basé sur les grands classiques de Leonard Cohen. Après avoir réuni seize de ses titres – classiques et moins connus – un spectacle est né : Danse-moi – Musique de Leonard Cohen.
La création, qui se déroule du 27 septembre au 5 octobre au Théâtre du Châtelet Paris, réunit quatorze danseurs du BJM. Aujourd’hui sous la direction artistique d’Alexandra Damiani, la compagnie est née de la collaboration entre Geneviève Salbaing, Eva Von Gencsy et Eddy Toussaint en 1972.
Inspiré de l'œuvre du poète, artiste et auteur-compositeur d'origine montréalaise, Danse-moi – Musique de Leonard Cohen a été approuvée, de son vivant, par Leonard Cohen. À travers des titres composés entre 1967 et 2016, l’hommage que lui rendent les Ballets Jazz Montréal évoque les grands cycles de l’existence. « Les chansons ont été assemblées selon le cycle de la vie, des saisons et des énergies, en ajoutant une cinquième saison, comme l'été indien qui symbolise le passage de la vie à d'autres choses, et ce sans jamais penser à la disparition de M. Cohen. “, a expliqué Louis Robitaille au Figaro .
Accompagné du dramaturge Éric Jean, l’écriture chorégraphique du spectacle a été confiée à trois professionnels : Andonis Foniadakis, Annabelle Lopez Ochoa et Ihsan Rustem. Le spectacle qu’ils ont imaginé mêle écritures scénique, visuelle, musicale, dramaturgique et chorégraphique.
La compagnie BJM présentera ensuite le spectacle au public breton à Lanester en novembre, puis à Compiègne dans l'Oise et à Nevers dans la Nièvre en décembre.
