Ils ont repris l'entraînement mais n'ont pas encore retrouvé les tournois, ce qui ne devrait plus tarder, avec une reprise prévue fin septembre pour le Grand Smash organisé en Chine à partir du 26. En attendant, les inséparables frères Lebrun, Félix et Alexis, défileront ce samedi après-midi avec près de 300 athlètes pour conclure en beauté cette parenthèse enchantée des Jeux, sur les Champs-Élysées.
“On a hâte de défiler, on va passer un super moment”, s'est enthousiasmé sur RMC Alexis, l'aîné, qui a conclu avec son cadet et Simon Gauzy une quinzaine historique pour le tennis de table français en remportant une très belle médaille de bronze par équipes.
Comme prévu, les performances exceptionnelles des frères Lebrun, associés au génial Simon Gauzy, auteur d'un match énorme face au Chinois Liang Jingkun (4e) cette semaine, à Macao, ont relancé l'intérêt pour le tennis de table avec un boom des licenciés.
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« On ne se sent pas très loin »
« C’est vraiment une énorme fierté, bien sûr, a reconnu Félix Lebrun. On a vu beaucoup de nouveaux licenciés dans notre club à Montpellier. Il faut repousser un peu les limites, c’est vraiment sympa. De mon côté, voir des joueurs débuter avec le grip penholder (son grip signature) me fait plaisir, et si je peux les aider à Montpellier, je vais essayer de le faire. »
Double médaillé (de bronze en individuel) à ces Jeux de Paris, Félix Lebrun voudra consolider sa position (5e) de premier challenger de la Chine et contester cette suprématie d'un empire sur le ping-pong.
« On ne se sent pas très loin, mais d’un autre côté, c’est très dur de les rattraper, confie Félix Lebrun. C’est ce petit détail, c’est le plus dur au final. On a encore besoin de beaucoup d’entraînement, on sait qu’ils s’entraînent aussi pour rester devant, ça va être le défi de toute une vie. » Comment parvenir à les bousculer, voire à les battre, plus régulièrement sur le long terme ? En s’appuyant sur leurs propres méthodes d’entraînement ?
« On se demande déjà comment les battre. Pour l’instant, il serait peut-être intéressant de faire des stages pour les affronter plus régulièrement, mais notre philosophie n’est pas de les copier », prévient Alexis Lebrun. « Parce qu’ils ont plus de moyens, ils sont plus nombreux. On se dit que si on essaie de les copier, on ne pourra jamais les égaler. »
Article original publié sur RMC Sport
