Un rapport intérimaire, publié mercredi par les Nations Unies et la Banque mondiale, estime les dégâts infligés aux infrastructures critiques de Gaza à environ 18,5 milliards de dollars.
On estime que 26 millions de tonnes de débris et de décombres témoignent des conséquences de la destruction, une quantité qui prendra des années à être éliminée.
Le document, intitulé « Évaluation provisoire des dommages », a utilisé des sources de collecte de données à distance pour évaluer les dommages causés aux infrastructures physiques dans les secteurs critiques entre octobre 2023 et fin janvier. 2024, selon le porte-parole de l’ONU à New York.
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Le rapport souligne en outre l’impact sur la population de Gaza, où 75 % des personnes sont déplacées et 100 % des enfants ne sont pas scolarisés. Il identifie également les principales mesures à prendre pour une reprise rapide.
L’ONU et la Banque mondiale ont déclaré qu’une évaluation plus complète serait finalisée dès que la situation le permettra, notant que les pertes et les besoins devraient être considérablement plus élevés que dans l’évaluation intermédiaire.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté fin mars une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza pendant le mois de Ramadan et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, tout en soulignant la nécessité urgente « d’élargir le flux » de l’aide humanitaire.
Avec CARTE
