Rosemont–La Petite-Patrie | Violent incendie dans un refuge pour femmes

Rosemont–La Petite-Patrie | Violent incendie dans un refuge pour femmes
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Un incendie majeur s’est déclaré lundi dans un refuge pour femmes en difficulté de l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, à Montréal.


Publié à 11h28

Mis à jour à 16h33



Esther Dabert

Collaboration spéciale

Selon le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), c’est vers 8 h 45 que le feu s’est déclaré lundi matin, au premier étage de l’immeuble situé à proximité du parc Père-Marquette.

« Nous avons entendu un bruit. Le personnel d’entretien a vu des flammes et a pris des extincteurs, mais cela n’a pas suffi », raconte Mireille, directrice générale de l’organisme qui administre la résidence. « Tout s’est répandu très vite, mais tout le monde a pu être évacué et mis en sécurité rapidement. »

Il n’a fallu que « 2 à 5 minutes » pour évacuer les 37 habitants. « Nous nous sommes organisés pour aller frapper aux portes de tous les logements. Certaines femmes dormaient, toujours en pyjama. »

Selon le directeur, l’incendie s’est déclaré dans le couloir d’un hébergement de courte durée.

Intervention massive

L’alarme de niveau cinq ayant été déclenchée, 150 pompiers sont intervenus rapidement pour contenir l’incendie. Le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) était également présent pour sécuriser les environs.

Un pompier a été blessé lors de l’intervention, mais ses jours ne sont pas en danger.

« Le système de gicleurs et le système d’alarme incendie étaient opérationnels dans le bâtiment », précise Stéphanie Lorrain, chef de section SIM. Ils ont permis de faciliter « l’évacuation rapide des habitants ».

Vers 11 heures, soit environ deux heures après le début de l’incendie, l’incendie était maîtrisé. Il n’y avait donc plus aucun risque qu’il redémarre.

Le SPVM a ouvert une enquête pour en déterminer l’origine.

Selon le chef de la section SIM, « le bâtiment est très endommagé ». Un expert a été dépêché sur place pour évaluer l’étendue des dégâts.

Assistance rapide

C’est la Croix Rouge qui s’est occupée des résidents et du personnel de l’établissement. Leur intervention devrait durer 72 heures, jusqu’à ce que toutes les femmes soient relogées.

« Nous leur fournissons de la nourriture, des vêtements et une aide au logement », explique l’organisation. Mais pour le moment, nous évaluons encore leurs besoins exacts. »

Pour l’instant, un quart des femmes auraient déjà pu être relogées dans un hébergement temporaire, soit à leur domicile, soit dans d’autres organismes ou centres d’hébergement disposés à les accueillir. Les CIUSSS du secteur sont également venus apporter leur soutien.

Selon le directeur général du refuge, « il est important que [les résidantes] « tous restent globalement ensemble », c’est pourquoi la recherche d’un établissement prêt à les accueillir peut prendre du temps. Le fait que certains d’entre eux aient des animaux de compagnie, notamment des chats, limite également les possibilités.

La Croix-Rouge mène donc en parallèle des recherches pour trouver un hôtel où loger les résidents restants.

 
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