Où se trouve le Ravin des Auches ?
Les vêtements du petit Émile « qui n’étaient pas rassemblés au même endroit mais éparpillés sur quelques dizaines de mètres » ont été retrouvés lundi le long d’un ruisseau à environ 150 mètres de l’endroit où le crâne de l’enfant a été découvert deux jours plus tard avec avance. C’est un randonneur qui a retrouvé le crâne du petit Emile samedi, à proximité du lieu-dit “Les Auches”, dans une zone située à plus d’un kilomètre à vol d’oiseau du Haut-Vernet. Un ravin d’Auches très escarpé et boisé.
Le ravin des Auches est situé à l’ouest du hameau du Haut-Vernet, dans une zone isolée.
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A plus de 25 minutes à pied du hameau
La localisation des découvertes interroge évidemment les enquêteurs. Ce secteur se situe à environ 1,7 kilomètres du hameau du Haut-Vernet, à vol d’oiseau, et à plus de 25 minutes de marche pour un randonneur adulte (voir carte ci-dessous) si vous suivez une route. Ce sentier est situé à proximité d’un ruisseau qui descend de la montagne, avec à cet endroit une « pente très forte », de l’ordre de 30 %. Lors de sa disparition en juillet 2023, le petit Emile Soleil s’est-il perdu ou s’est-il aventuré dans ce quartier de la commune pourtant situé à une distance importante du domicile de ses grands-parents où il était détenu ?
À vol d’oiseau, le hameau et le ravin des Auches sont distants d’environ 1,5 kilomètres. Mais en suivant un chemin, il faut marcher plus de 2 kilomètres pour un trajet de plus de 25 minutes pour un marcheur adulte.
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Intervention humaine ou animale ?
Pour l’instant, aucun élément ne permet d’affirmer que le crâne d’Emile et ses vêtements se trouvaient à cet endroit depuis le 8 juillet. Ils auraient pu être « ramenés par une personne humaine, un animal, ou les conditions météorologiques », comme le dit le porte-parole de la gendarmerie. Marie-Laure Pezant, s’est expliquée lundi.
D’autant que cette zone avait été fouillée lors des perquisitions organisées juste après sa disparition. Des chiens pisteurs et des hélicoptères équipés de caméras thermiques avaient également surveillé et survolé la zone. Seuls les chiens spécialisés dans la recherche de cadavres, déployés vers le 23 juillet, n’avaient pas parcouru cette piste, selon Jean-Luc Blachon, procureur de la République d’Aix-en-Provence qui s’est exprimé mardi.
Et maintenant ?
Les investigations sur le terrain dans le Haut-Vernet se poursuivront au moins mercredi, selon le procureur. Sur le terrain, une centaine de gendarmes ont été déployés depuis dimanche, parmi lesquels des dizaines d’enquêteurs, dont des anthropologues et des équipes cynophiles aidés de chiens spécialisés dans la détection de restes humains.
