Malnutrition in utero et altération de l’horloge et du métabolisme

Malnutrition in utero et altération de l’horloge et du métabolisme
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Car, en résumé, la « malnutrition intra-utérine », liée à une alimentation déséquilibrée de la mère, perturbe la programmation du rythme circadien des métabolites énergétiques jusqu’à l’âge adulte.

Le régime alimentaire de la mère régule l’horloge de l’enfant

L’alimentation maternelle joue un rôle crucial dans le développement fonctionnel et, lorsqu’elle est déséquilibrée, elle peut entraîner des anomalies et des perturbations comportementales, cognitives et métaboliques.

Bien que le régime alimentaire occidental soit bien associé à l’obésité, au syndrome métabolique, au diabète et à d’autres troubles métaboliques tout au long de la vie, il existe très peu de recherches à ce sujet.Effet de la malnutrition intra-utérine et postnatale précoce sur la programmation du rythme circadien métabolites énergétiques chez les enfants. Cependant, le contrôle central du rythme circadien est fondamental pour l’interaction correcte de l’organisme avec l’environnement et pour sa régulation physiologique.

L’étude montre, sur le modèle murin, que cette exposition in utero à la malnutrition maternelle, et plus largement au cours du développement, « imprime » une programmation métabolique tout au long de la vie, sur le système nerveux central et les systèmes périphériques. , les chercheurs explorent l’effet de la malnutrition intra-utérine et périnatale induite par un régime riche en graisses et pauvre en protéines sur les oscillateurs circadiens et périphériques contrôlant le glucose, l’insuline et les triglycérides. L’étude est réalisée sur des souris modèles âgées de 40 et 90 jours. L’équipe a évalué les taux plasmatiques de glucose et de triglycérides, la tolérance intrapéritonéale au glucose et la résistance à l’insuline. L’analyse révèle que :

  • la progéniture de mères malnutries avec une alimentation trop riche en graisses et pauvre en protéines, présente altérations de la rythmicité circadienne du glucose et des triglycéridesassociée à une modification de la tolérance au glucose et de la sensibilité à l’insuline.

Enfin, une mauvaise alimentation maternelle pendant la grossesse peut être un facteur de troubles du métabolisme énergétique tout au long de la vie.

 
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