En Corée du Sud, une décision du ministère du Travail fait polémique. Les stars de la K-pop, la musique pop coréenne, ne sont pas considérées, selon le gouvernement, comme des travailleurs comme les autres. Le ministère indique donc que ces stars ne peuvent pas se plaindre de leurs conditions de travail, comme le permet la loi.
Avec notre correspondant à Séoul, Célio Fioretti
Tout a commencé à l’Assemblée nationale de Corée. Lors d’une commission parlementaire sur les conditions de travail, la jeune chanteuse Hanni du groupe New Jeans a évoqué, les larmes aux yeux, son mal-être dans son entreprise : « Au bureau, les managers ne nous disent pas bonjour, ils nous évitent et nous ignorent dans les couloirs. J’avais vraiment l’impression que l’entreprise nous détestait. Ce n’est pas respectueux, personne ne doit se sentir exclu dans son travail. C’est pour cela que je suis venu témoigner aujourd’hui, car cela ne doit pas rester caché. »
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Une plainte pour harcèlement au travail a été déposée par ses fans contre Hybe, l’agence de célébrités propriétaire du groupe. La loi coréenne prévoit effectivement des mesures contre ce type de harcèlement.
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