Avec sa chanson Houdini, qui annonce son futur album, l’un des artistes les plus écoutés au monde s’attaque à plusieurs des totems qui caractérisent le début du siècle. Un texte qui prétend dynamiter, entre autres, annuler le militantisme culturel et transidentitaire.
“Parce que je n’ai aucun doute/Que ce monde est sur le point de se transformer en Girl Scout/Et que la censure va vouloir me faire taire/Dès que je commencerai ce couplet. » Ne vous y trompez pas, ce n’est pas l’extrait du dernier livre d’un essayiste réputé réactionnaire que vous venez de lire, mais un passage de la dernière chanson du rappeur Eminem, titan du rap aux plus de 200 millions d’albums vendus en trente ans de carrière. – il a également reçu un Oscar en 2002 et a reçu 15 Grammy Awards.
Celui que ses pairs du hip-hop américain citent fréquemment comme l’une des plus grandes figures de leur discipline a surpris le monde entier vendredi dernier en sortant Houdini, un single de son douzième album à paraître plus tard cet été : La mort de Slim Shady. Le rappeur américain de 51 ans convoque les fantômes du passé et renoue avec son style d’antan – quand ses paroles acérées tailladaient déjà les icônes de l’époque, de Britney…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 73% à découvrir.
Vente flash
1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.
Déjà inscrit? Se connecter
