Littérature étrangère – La Résurrection des mille femmes blanches – .

Littérature étrangère – La Résurrection des mille femmes blanches – .
Littérature étrangère – La Résurrection des mille femmes blanches – .

Jim Fergus donne une suite à sa trilogie « Les Mille Femmes Blanches ». Un court récit fantastique, optimiste et positif, qui enchante le lecteur, lui permettant de retrouver Molly et ses amies pendant des heures.

Notre monde, violent et injuste, n’est qu’une facette de l’univers. Jim Fergus aime imaginer dans ce court roman, entre fable et conte fantastique, l’existence d’un « monde de l’infini ». Le monde réel derrière le nôtre. » Ce sont les survivantes des mille femmes blanches, héroïnes d’une trilogie sur la fin de la civilisation indienne. C’est Molly McGill Hawk qui raconte cet événement incroyable.

Au milieu de la tempête, elle, les autres femmes, leurs maris indiens et leurs enfants, ont quitté un monde de violence pour se retrouver dans une autre version de l’Amérique, un véritable paradis, où les armes n’existent pas et où toutes les races vivent ensemble en paix.

Même avec les animaux, la fusion est parfaite. Le mari de Molly, Hawk, un indien un peu taciturne, peut se transformer en faucon et voler, avec sa femme sur son dos. Ils s’installent tous dans un « Village situé sur une butte dominant la rivière, suffisamment haut pour nous protéger des inondations qui seront provoquées par la fonte des neiges. Notre campement est suffisamment proche d’un ruisseau pour que, les nuits de pleine lune, nous puissions entendre les truites remonter à la surface et se gaver d’insectes. A l’aube, les oiseaux chantent dans les saules. Un bonheur remis en question par l’arrivée d’une autre Molly venue du futur, descendante du narrateur.

Elle prévient la tribu de l’arrivée imminente d’une bande de méchants déterminés à piller le monde réel. Mais comment se défendre quand on est non violent et non armé ?

Le texte de Jim Fergus, entre utopie écologique et traité de paix, apporte un immense espoir aux lecteurs. Comme il serait agréable de transformer notre triste quotidien en un « monde réel » !

« Le monde réel » de Jim Fergus, Le Cherche Midi, 160 pages, 16,50 €

 
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