“Je suis allé chez Honda parce que je voulais savoir ce que faisait Marc Márquez pour être aussi rapide”

Pol Espargaró est passé par trois grandes écuries au cours de sa carrière à plein -. Dès ses débuts en 2014, il s’illustre sur la Yamaha M1 de l’équipe satellite Tech3 pendant trois saisons. Son talent et sa ténacité le propulsent ensuite chez KTM pendant quatre saisons avant de rejoindre Honda en tant qu’équipier de Marc Marquez. Désormais pilote d’essai, il participe activement au développement de la RC16 avec laquelle il célèbre ses retrouvailles.

Paul Espargaró reconnaît que son aventure a pris un nouveau tournant à l’hiver 2020/21 lorsqu’il a décidé de rejoindre l’équipe d’usine Hondaaux côtés du sextuple champion du monde Marc Márquez. « Après quatre ans chez KTM, j’avais l’impression d’avoir fait ma part. J’ai emmené ce vélo de zéro au sommet», confie-t-il dans le podcast officiel du MotoGP.

Cependant, son - avec Honda ne s’est pas déroulé comme prévu. Des saisons difficiles l’ont placé 12ème puis 16ème au championnat du monde en 2021 et 2022. Malgré ces résultats décevants, Espargaró tire de précieuses leçons de cette expérience unique.

Paul Espargaró : « un bon pilote peut s’adapter aux problèmes d’une Moto et utiliser ces problèmes à son avantage«

« Je voulais savoir ce que faisait Marc pour être si rapide», avoue-t-il en se remémorant ses années aux côtés de Márquez. Ce défi était devenu une quête personnelle, où chaque course était l’occasion d’apprendre.

Sa plus grande révélation ? L’importance de l’adaptation : « un bon pilote peut s’adapter aux problèmes d’une moto et utiliser ces problèmes à son avantage. » Une leçon qu’il illustre en se comparant à Johann Zarco lors de sa visite à KTMoù leurs perceptions opposées d’une même moto mettaient en lumière cette réalité technique complexe : « quand Johann Zarco a rejoint notre équipe, il a dit quelque chose comme : «Je ne comprends pas ce que fait ce type.» Et il faisait référence à moi. Il a pointé du doigt une certaine zone du vélo et a dit que cette zone n’était pas bonne. Mais pour moi, cette zone était en fait l’un des points forts du vélo. ».

Aujourd’hui, même siEspargaró n’étant plus pilote à plein -, son héritage en MotoGP reste marqué par son courage, sa résilience et sa soif d’apprendre.