J’ai juré. Hiver comme été, ce centre d’entraînement voit défiler toute l’année les stars du biathlon et du cyclisme.

La visite au ministre des sportsSophie Barsacq pour la Coupe du monde de ski de fond des Rousses qui s’est déroulée du 17 au 19 janvier 2025 aux Rousses, a été l’occasion d’une mettre en lumière sur le équipement exceptionnel pour la formation des sportifs de haut niveau, qu’a adopté le Centre National de Ski Nordique et Moyenne Montagne (CNSNMM) de Prémanon.

La structure, bien connue des sportifs, fait partie duEcole Nationale des Sports de Montagne. C’est aussi sa présidente, Marie-Laure Brunet, ancienne champion de biathlon qui a accueilli le ministre en compagnie de Martin Fourcade, candidat à la présidence de l’organisation des Jeux Olympiques Alpes 2030, et de Fabien Saguez, président de la Fédération française de ski.

Lors de la visite de l’Espace Haute Performance récemment inauguré, Martin Fourcade, légende du biathlon aux six titres olympiques, a souligné l’évolution remarquable des installations du CNSNMM.

« En tant qu’athlète, j’ai souvent utilisé ce centre pour ma préparation. Aujourd’hui, je vois les fruits des améliorations, que mon frère Simon, entraîneur des équipes de France, met en œuvre tout au long de l’année. »

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Une expertise mondialement reconnue

Le CNSNMM se démarque par son savoir-faire unique, notamment dans le domaine de entraînement en hypoxie (altitude simulée). Marie-Laure Brunet a souligné cette spécialisation :

« C’est une base incontournable pour les sports d’hiver, mais aussi pour les sports d’été. Des équipes professionnelles viennent régulièrement s’entraîner ici pour préparer des événements comme le Tour de France. »

Un modèle unique en Europe

Fabien Saguez a, pour sa part, souligné l’importance de ce base de formation pour le Ski nordique depuis plus de deux décennies : « Pour toute la région nordique, notre base de formation est ici depuis 20 ans, tant dans le cursus de formation (avec possibilité de suivre des études à distance) que dans son cursus sportif (avec toutes les infrastructures techniques et humaines sur place). Il existe aujourd’hui peu de modèles de ce type (sauf en Norvège). Ici, il y a près de dix médailles olympiques à chaque JO, mais aussi des médailles et des victoires en Coupe du monde chaque week-end », a-t-il expliqué.

« Comme on est un peu loin de Paris, on le fait savoir, mais ça passe un peu en dessous des radars. Pour nous, la perspective 2030 est importante, car nous sommes en contact direct avec les acteurs de toutes les vallées avec qui nous organisons très régulièrement des courses. Il est donc important pour nous d’être connectés sur un territoire aussi vaste, avec des installations parfaites pour la performance de nos athlètes.

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