«Je m’éclate à Stuttgart»

«Je m’éclate à Stuttgart»
«Je m’éclate à Stuttgart»

Uformation accélérée. En un an et demi, l’ancien Toulousain originaire du Lot-et-Garonne a déjà presque tout vécu avec Stuttgart : la lutte pour le titre en Bundesliga et la découverte de la Ligue des champions. Titulaire dans la défense centrale du club allemand, l’enfant de Saint-Colomb-de-Lauzun (23 ans) en redemande.

Un an et demi après avoir signé à Stuttgart, pensez-vous avoir fait le bon choix ?

Les résultats du club confortent en effet ce constat. Alors qu’on pensait se battre pour rester, on termine vice-champion d’Allemagne derrière le Bayer Leverkusen et devant le Bayern Munich, ce qui n’est pas une petite performance. Cela nous a permis de nous qualifier pour la Ligue des Champions et de vivre une nouvelle saison vraiment passionnante.

Vous avez découvert la Ligue des Champions sur le terrain du Real Madrid. Quel souvenir gardez-vous de ce moment ?

Paradoxalement, je crois que cette fameuse petite musique m’a fait plus frissonner depuis mon canapé que sur la pelouse (rires). Quand on arrive sur le terrain, on est déjà concentré à 200% et donc on laisse peu de place à l’émotion. Face à ce type d’adversaire, quand on sait que l’on va affronter des joueurs de très haut niveau, on est obligé de rester dans sa bulle pour espérer être le plus efficace possible.

Face à des joueurs aussi prestigieux que ceux du Real, du Bayern ou de la Juventus, qui vous a le plus impressionné ?

Sans hésiter, je dirais Vinicius qui est incroyablement puissant et déroutant dans ses dribbles. Avec Rodrygo, dont on ne parle peut-être pas assez, c’est certainement ce qui est le plus fort aujourd’hui sur le plan offensif. Cela va très vite. Techniquement, il est très fort et cette capacité à répéter les efforts est incroyable. Un joueur comme Harry Kane est beaucoup moins compliqué à marquer mais, dans la surface, si vous le quittez des yeux une seconde, il trouvera la bonne zone pour marquer un but.

« Saint-Colomb-de-Lauzun est vraiment mon club préféré et reste mon point d’ancrage avec la réalité »

Quel est, pour le moment, votre meilleur souvenir de cette saison 2024-2025 ?

La victoire sur le terrain de la Juventus en Ligue des Champions (0-1). Même s’il y a moins de joueurs majeurs qu’à une certaine époque, la Juve reste une très grande équipe européenne. Gagner notre premier match de la saison dans cette compétition à Turin a été une grande émotion.

En championnat, la saison est plus difficile que la précédente (7e après 16 jours). Payez-vous les répétitions des matchs ?

Nous sommes une équipe qui n’est pas calibrée pour bien performer dans toutes les compétitions. Nous avons aussi pas mal de blessés et c’est un effectif restreint et inexpérimenté qui doit donc faire face à ces différents défis. Tout le monde a dû s’adapter à ce rythme auquel personne n’était habitué. Les blessures de quelques cadres nous ont été très préjudiciables.

Waldemar Anton, votre capitaine la saison dernière, et Serhou Guirassy, ​​qui fut votre meilleur buteur, sont partis à Dortmund. Des joueurs comme Enzo Millot, Angelo Stiller ou Deniz Undav pourraient rapidement partir. Avez-vous le sentiment d’évoluer, comme au Toulouse FC, dans une équipe en constante évolution ?

C’est le football d’aujourd’hui qui impose aux effectifs d’évoluer très régulièrement. Pour des raisons économiques, il faudra peut-être nous vendre comme ce fut mon cas à Toulouse. Il faut apprendre à vivre avec ça et essayer de rester le plus efficace possible pour franchir des caps et évoluer dans les meilleurs clubs possibles.


Anthony Rouault : « J’aime beaucoup le championnat espagnol qui, je crois, correspond assez bien à mes qualités. Mais je suis heureux en ce moment à Stuttgart et je m’éclate dans le football allemand. »

Sébastien Maurès

Y a-t-il un championnat qui vous intéresserait plus qu’un autre ?

J’aime beaucoup le championnat espagnol qui, je crois, correspond assez bien à mes qualités. Mais je suis heureux en ce moment à Stuttgart et je m’éclate dans le football allemand. Cela me permet de progresser, notamment sur le plan physique, mais aussi de découvrir un football plus total qu’en avec d’autres challenges tactiques.

Avez-vous encore le temps de suivre les performances de Saint-Colomb-de-Lauzun ?

Oui, je les suis toujours de très près. C’est vraiment mon club préféré où se trouvent ma famille et mes amis. Même si je ne peux plus y aller aussi souvent qu’avant, le lien reste aussi fort. Cela reste mon ancrage dans la réalité et il est essentiel pour moi de ne pas oublier d’où je viens.

 
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