Trois semaines après le cyclone Chido, Mayotte est toujours dévastée. Près d’un tiers des foyers ne sont pas encore raccordés à l’électricité.
L’accès a été rétabli sur 71 % du territoire, mais l’électricité reste instable. D’ici fin janvier, toutes les habitations devraient être connectées et 200 tonnes de câbles et d’outils, ainsi que 60 véhicules ont déjà été acheminés vers l’île.
Le ministère de l’Intérieur a déclaré que 100 % de la population est désormais raccordée à l’eau, mais seulement deux jours sur troispendant 15 heures par jour.
Pour trouver un logement à tout prix, les habitants reconstruisent les bidonvilles et tentent de réparer, avec des tas de tôles, le toit de leur maison déchiré par les vents violents. Mais à cette époque, les températures sont élevées sur l’archipel et les averses sont nombreuses, si bien que les maisons qui n’ont pas été remises sur pied prennent l’eau et pourrissent.
Marine Le Pen en déplacement à Mayotte
La rentrée scolaire des 117 000 élèves de l’archipel, reportée au 13 janvier, s’annonce délicate. En effet, les établissements collectés plus de 850 victimes dont la maison a été détruite. L’État a assuré que 70 % des classes seraient prêtes, mais la situation sera étudiée « au cas par cas ». Élisabeth Borne, la ministre de l’Éducation nationale, a déclaré ce dimanche 5 janvier que les cours reprendraient à la suite “la situation de chaque établissement”.
Après l’arrivée d’Emmanuel Macron, de François Bayrou et de certains ministres, le défilé politique se poursuit ce lundi 6 janvier avec Marine Le Pen, arrivée dimanche. Elle devrait bénéficier d’un accueil plutôt positif, puisqu’elle est parmi ses meilleurs scores dans le département.
Le président du groupe Rassemblement National à l’Assemblée prévoit de visiter plusieurs villages touchés, dont Sada où elle a obtenu 35% des voix au premier tour des élections législatives.
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