La chef de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, est arrivée dimanche à Mayotte pour « écouter » ses habitants pendant deux jours, jugeant que le plan de reconstruction prévu par le gouvernement après le passage du cyclone Chido « ne va pas loin ». assez loin ».
Pas de comité de soutien à l’arrivée ni d’accueil avec des gerbes de fleurs cette fois pour la leader de l’extrême droite, compte tenu du contexte dans ce territoire où elle engrange par ailleurs d’excellents scores électoraux, mais une pression politique soudaine.
Le plan du gouvernement dit « Mayotte debout » ne « va pas assez loin car je pense qu’il manque un volet important qui est un volet diplomatique sans lequel beaucoup de choses promises ne seront pas tenues », a-t-elle déclaré. » a déclaré à sa descente d’un avion de la sécurité civile à l’aéroport de Dzaoudzi.
“Sans résoudre le problème de l’immigration clandestine, rien ne servira”, a-t-elle ajouté, en référence à la forte pression migratoire, notamment en provenance des Comores voisines, que connaît ce département le plus pauvre de France. Et de promettre de « modifier » en ce sens le projet de loi d’urgence pour Mayotte, qui doit être présenté en Conseil des ministres mercredi.
A défaut de fournir des tonnes d’aide, ou de pouvoir annoncer des mesures comme le président de la République Emmanuel Macron puis le Premier ministre François Bayrou avant elle, Mme Le Pen a déclaré qu’elle allait d’abord “écouter” les Mahorais et leurs “souffrances”, pour en devenir le « porte-parole », trois semaines après le passage du cyclone Chido.
«Beaucoup de poisson»
Lundi, elle devrait visiter le centre hospitalier et rencontrer des élus et des habitants du nord de l’île.
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