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Dès mercredi, la SNCF et la RATP pourront vérifier les adresses des contrevenants

Dès mercredi, la SNCF et la RATP pourront vérifier les adresses des contrevenants
Dès mercredi, la SNCF et la RATP pourront vérifier les adresses des contrevenants

Arrêtez les malins qui ont donné une fausse adresse lors de leur contrôle. A partir de mercredi, six opérateurs de transports publics, dont la SNCF et la RATP, pourront vérifier l’adresse des contrevenants sans titre de transport afin de s’assurer que l’amende qui leur est infligée arrive à bon port.

« La fraude, perçue comme une injustice par les autres utilisateurs, représente une perte de revenus estimée à environ 700 millions d’euros par an sur l’ensemble du territoire. Ce système permettra de fiabiliser les adresses des contrevenants pour optimiser le recouvrement des amendes», indique dans un communiqué l’Union des transports publics et ferroviaires (UTPF), le syndicat professionnel du secteur.

Un lancement prévu mercredi

Le système “validé par la CNIL”, le gendarme de la protection des données personnelles, et baptisé “Stop Fraude”, permettra aux entreprises de transport de vérifier “en fin de journée” l’adresse donnée par les contrevenants au moment de l’amende. a été notifié par le contrôleur.

Dans l’immédiat, les inspecteurs ne pourront pas vérifier l’adresse du contrevenant lors du contrôle lui-même, mais cette possibilité apparaît dans le projet de loi pour « renforcer la sécurité dans les transports », déposé par le sénateur (LR) des Alpes-Maritimes Philippe Tabarot. , devenu ministre des Transports, succède à l’UTPF.

Six entreprises, celles qui ont financé le système, vont le lancer ce mercredi : la SNCF, la RATP, Keolis, Transdev, la RTM (réseau de transports en commun de Marseille) et Tisséo (le réseau toulousain), a indiqué un représentant de l’UTPF. Les autres réseaux pourront à leur tour l’adopter d’ici trois mois. L’UTPF regroupe au total quelque 150 opérateurs de réseaux urbains.

Améliorer le taux de récupération

Les termes de cette nouvelle prérogative ont été détaillés dans un décret publié le 3 décembre. Il prévoit que le système, développé et géré par l’Imprimerie nationale, a accès aux fichiers de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), afin de faire ressortir la bonne adresse fiscale, à condition que la personne ait indiqué sa véritable identité. Le système vise à réduire le risque de perte de l’amende.

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Selon l’UTPF, la moitié des 700 millions d’euros d’amendes non récupérées est supportée par la SNCF, et l’autre moitié est partagée entre la RATP et les autres réseaux de transports urbains. Le montant des fraudes à la RATP s’élève à 171 millions d’euros par an.

« La fraude est un fléau qui réduit fortement les capacités des collectivités et des opérateurs de transports publics en termes de renouvellement des équipements, d’offre de transport et de confort de déplacement », argumente le syndicat professionnel.

 
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