2025, l’année de choix pour certains binationaux ?

2025, l’année de choix pour certains binationaux ?
2025, l’année de choix pour certains binationaux ?

Si l’année 2024 a vu l’arrivée de binationaux au sein de l’équipe nationale comme Brahim Diaz et Eliesse Ben Seghir, celle de 2025 sera également déterminante pour d’autres joueurs binationals comme Ayyoub Bouaddi, Zakaria El Ouahdi ou encore Neil El Aynaoui, qui devra trancher, alors que les places deviennent de plus en plus chères au sein de la sélection marocaine.

Walid Regragui accueillera-t-il de nouvelles têtes dans son équipe, majoritairement composée de binationales ? Ces dernières années, le Maroc, grâce au travail approfondi de la Fédération Royale Marocaine de (FRMF) et des recruteurs à travers l’Europe, a traqué de nombreux talents venus de , des Pays-Bas, de Belgique ou encore d’Espagne qui ont notamment perdu Abdessamad Ezzalzouli, Chadi Riad. , Ilias Akhomach et plus récemment Brahim Diaz.

Un travail qui ne s’arrêtera pas en 2025, puisque plusieurs joueurs prometteurs d’une belle carrière sont dans le collimateur de l’instance marocaine. Ils ont encore la possibilité de faire un choix qui pourrait changer leur avenir.

C’est le cas de celui qui fait parler de lui depuis le début de sa saison. Ayoub Bouaddi, seulement 17 ans, qui brille déjà à Lille, attirant l’attention des plus grands clubs européens, dont plus récemment Arsenal.

En 2023, le jeune joueur bat un record en devenant le plus jeune joueur à disputer un match de compétition européenne de clubs, faisant ses débuts à 16 ans et 3 jours.

Le franco-marocain a enrichi son expérience en Ligue des champions cette saison, en disputant cinq apparitions dans la compétition, ce qui n’est pas une mince affaire compte tenu de son jeune âge.

Bouaddi a été sélectionné à plusieurs reprises par la Fédération française de football (FFF) et a participé à des compétitions internationales sous les couleurs françaises, ce qui démontre son intégration dans le système de formation national.

En ce sens, les responsables de la direction technique française exercent également une forte pression sur Bouaddi pour qu’il reste chez les Bleus. Ils tentent également d’influencer son club, Lille, connaissant bien la capacité de la Fédération marocaine à convaincre les talents binationaux, dans un contexte marqué par le développement notable du football marocain, notamment au niveau des sélections nationales.

En effet, le Maroc aurait déjà une longueur d’avance dans le dossier puisque la FRMF a déjà réussi à obtenir la carte nationale d’identité marocaine de Bouaddi.

La prochaine étape est l’obtention de votre passeport marocain, afin de changer votre nationalité sportive de française à marocaine.

Tant qu’il n’a pas disputé de match officiel en équipe senior avec la France, Bouaddi peut toujours opter pour le Maroc s’il le souhaite. Ce choix pourrait dépendre de plusieurs facteurs, parmi lesquels les perspectives d’évolution au sein des deux équipes nationales, son attachement personnel et les opportunités offertes.

Neil El Ayanoui, sur les traces de son père ?

Toujours en France, c’est Neil El Aynaoui qui se trouve face à un dilemme. Représenter le pays où il a vu s’épanouir la carrière exceptionnelle de son père, Younès El Aynaoui, star du tennis marocain, ou choisir de se ranger du côté du pays dans lequel il a appris à jouer au football.

Le milieu de terrain, évoluant au RC Lens, se trouve à un tournant décisif de sa carrière internationale après avoir déjà représenté le Maroc dans la catégorie U23.

Bien qu’il ait été pressenti pour rejoindre les Lions de l’Atlas lors de la trêve internationale de mars 2024, le joueur de 24 ans a choisi de prendre un « temps de réflexion » avant de s’engager définitivement au Maroc.

Mais ce temps de réflexion devra s’arrêter en 2025, puisque Walid Regragui a adressé il y a quelques mois un message fort au jeune joueur, l’invitant à trancher rapidement avant de prendre la décision à sa place.

Zakaria El Ouahdi, le cœur ou la raison ?

Côté belge, les paris sont ouverts pour Zakaria El Ouahdi. Bien qu’il ait représenté le Maroc chez les moins de 23 ans, des discussions récentes suggèrent qu’il pourrait envisager de changer de nationalité sportive pour représenter la Belgique, qui flirte ouvertement avec lui, faisant allusion à une arrivée prochaine.

Toutefois, rien n’est encore décidé puisque le père du joueur de Genk avait fermement réagi aux rumeurs, indiquant que la décision finale n’était pas encore prise.

Le principal concerné continue d’exprimer son amour pour les Lions de l’Atlas, mais veut mettre toutes les chances de son côté, se disant ouvert aux Diables Rouges.

En résumé, l’avenir international de Zakaria El Ouahdi reste incertain, partagé entre le Maroc et la Belgique. Une décision finale concernant sa nationalité sportive devrait être prise cette année.

Le Maroc, une nation devenue, en quelques années, privilégiée pour les doubles nationalités

L’hypothèse qui a toujours été avancée est que représenter une nation européenne offre une meilleure plateforme pour concourir au plus haut niveau international.

Pourtant, l’un des héritages durables du succès du Maroc sera sûrement d’inspirer davantage de talents émergents d’origine arabe et africaine à travers le monde à représenter leur pays d’origine.

Ces joueurs, souvent formés dès leur plus jeune âge dans les meilleures académies de football du monde, ont un impact positif sur la qualité globale de leurs équipes nationales, bénéficiant indirectement à leurs compatriotes évoluant dans les championnats nationaux.

L’épopée de la sélection marocaine à la Coupe du monde 2022, au cours de laquelle elle a réussi à atteindre les demi-finales pour la première fois de son histoire, en est un exemple.

En effet, le sélectionneur des Lions de l’Atlas, Walid Regragui, a montré qu’avec les mêmes opportunités que les équipes européennes, ils peuvent tactiquement affronter les meilleures nations du monde sur la plus grande scène.

La progression inattendue du Maroc vers les demi-finales de la Coupe du monde peut être attribuée en partie à une politique de recherche délibérée de talents au sein de la diaspora pour renforcer l’équipe nationale et lui donner de meilleures chances de succès.

Plus de la moitié de l’équipe marocaine est née à l’étranger, offrant un mélange éclectique de joueurs issus de communautés de migrants croissantes à travers l’Europe qui les ont aidés à innover et à faire briller le football chérifien au niveau international.

En 2025, le Maroc poursuivra donc son élan de création d’une dynamique positive en établissant des contacts précoces, en offrant des conditions exceptionnelles et en développant la continuité entre les catégories jeunes et l’équipe nationale. Cela a abouti à des succès notables, renforçant encore davantage la position du Maroc en tant qu’option incontournable pour de nombreux acteurs binationaux, avec des perspectives d’avenir prometteuses.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Planète bleue, idées vertes | La sapinière éphémère revient au parc Jarry
NEXT Une marche blanche pour sauver Rillette, le sanglier menacé d’euthanasie