Le Magic n’en finit plus d’impressionner… Battu par le Jazz la veille et toujours handicapé par un palmarès long comme un bras, Orlando a trouvé les ressources pour s’imposer au Madison Square Garden face aux Knicks quant à eux privés de Karl-Anthony Towns. .
Dès le début du match, on sentait que les hommes de Tom Thibodeau allaient avoir du mal à se détacher de cette équipe collante, extraordinairement organisée et agressive en défense et parfaitement huilée en attaque. Après avoir débuté à 0/5 aux tirs, Jalen Brunson a tenté de créer un premier écart en alignant un 4/4 conclu sur un 2+1 pour remettre son équipe en tête après 12 minutes (28-24). Mais il n’a pas fallu longtemps à Orlando pour gâcher définitivement la fête. Tous les « acteurs » habituels ont pu élever le ton pour compliquer la tâche des locaux.
Jonathan Isaac, Wendell Carter Jr et Kentavious Caldwell-Pope ont commencé à marquer à tour de rôle avant de voir Cole Anthony et Jett Howard prendre le relais, ce dernier mettant Orlando en tête à deux reprises, en milieu de quart-temps (41-42) puis sur un 3. -pointeur juste avant la pause (51-53).
Cole Anthony à la maison
Les Knicks étaient prévenus, mais la suite des événements a confirmé la tendance en faveur du Magic. Originaire de New York, Cole Anthony a permis aux Floridiens de prendre l’avantage dès la reprise, avec trois paniers dont deux flèches derrière l’arc et une passe décisive pour Tristan Da Silva pour accroître la pression sur NYC (57-69). A son tour, Jalen Brunson a tenté de relancer la machine avec deux paniers d’affilée après avoir été assommé par une « petite » gifle involontaire de Goga Bitadze. Mais le mal était déjà fait.
Les paniers à 3 points de Jonathan Isaac et Wendell Carter Jr en fin de troisième quart-temps ont confirmé les hommes de Jamahl Mosley dans leur capacité à remporter ce match (68-75). Le Magic a réussi à tenir son plan de jeu jusqu’au bout, en gardant la même intensité défensive et en trouvant des shooteurs confiants pour maintenir le cap, à l’image des tirs extérieurs de Kentavious Caldwell-Pope au buzzer de 24 secondes, puis de Wendell Carter Jr et enfin de Cole Anthony pour finir. face aux derniers espoirs adverses (86-98). Avec ce succès 103-94 en terrain hostile, Orlando remet la pression sur les Knicks dans la course au Top 3 à l’Est !
CE QU’IL FAUT RETENIR
La magie n’est pas à la mode... Mais dans le bon sens ! A l’heure où les débats fleurissent sur le jeu stéréotypé du Basket NBA, Orlando se démarque dans le paysage de la ligue depuis le rachat de Jamahl Mosley, qui a réussi à instaurer une véritable identité de jeu et une philosophie affirmée, fondée avant tout sur la défense. Attaque la moins prolifique de la ligue, le Magic n’en reste pas moins un cocktail explosif pour ceux qui osent s’en prendre à eux. Le nombre impressionnant de joueurs blessés actuellement confirme le reste du groupe et son entraîneur dans la réussite de cet art de la contre-attaque et la maîtrise du projet collectif par tous les joueurs, d’autant que l’équipe gagne beaucoup plus régulièrement depuis un un an et demi. La victoire de ce soir après avoir maintenu NYC à 94 points (et 18,2% aux tirs à 3 points) n’est qu’un témoin supplémentaire.
La soirée de Wendell Carter Jr. Les nombreux absents permettent aussi aux autres de montrer qu’ils ont le niveau pour faire plus que rendre service. Tour à tour, les différents joueurs parviennent à se montrer, comme ce fut le cas pour Jalen Suggs avant sa blessure, Cole Anthony plus récemment lors de la victoire au buzzer contre Brooklyn, Anthony Black, Tristan Da Silva et Goga Bitadze. Ce soir, c’est Wendell Carter Jr qui est sorti de la manche du Coach Mosley. Le Station 4 a réalisé une copie parfaite de 19 points à 3/3 à 3-points, lui qui affichait un triste 8/50 dans l’exercice avant la rencontre, soit 16% de réussite ! Le facteur X parfait…
Bonjour de la part de mon fils Anthony. Symbole de ces joueurs qui sont habituellement des « seconds couteaux » lorsque Suggs, Wagner et autres Bancheros sont de service, Cole Anthony était heureux de briller au pays des premiers exploits de son père, Greg. Le leader a réalisé l’un de ses meilleurs matchs de la saison sur un terrain qu’il semble visiblement apprécier. Auteur de 24 points, 7 rebonds et 4 passes décisives, il a été une référence constante dans la mission commando des Floridiens, comme en octobre 2021, lorsqu’il s’est illustré en récupérant… 16 rebonds, son record en carrière qui tient toujours depuis.
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Comment lire les statistiques ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tentatives de tir ; 3pts = 3 points / 3 points tentés ; LF = lancers francs effectués / lancers francs tentés ; O = rebond offensif ; D=rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; ETP : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contre ; +/- = Différence de points lorsque le joueur est sur le terrain ; Points = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – actions négatives.