Un vol éclair dont les passagers se souviendront. Alors qu’il avait décollé de l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle vendredi 3 janvier pendant seulement 17 minutes, un Airbus A318 a été contraint de faire demi-tour. La cause est « un dysfonctionnement de la pressurisation de la cabine », précise un communiqué d’Air France.
La pressurisation dans un avion est essentielle pour assurer le confort et la sécurité des passagers et de l’équipage à haute altitude, en garantissant qu’ils disposent d’un approvisionnement suffisant en oxygène. Sans cela, ils risquent de présenter des symptômes d’hypoxie, allant des étourdissements jusqu’à la mort.
En cas de dépressurisation, des masques à oxygène sont automatiquement déployés pour permettre aux personnes à bord de respirer jusqu’à ce que l’avion atteigne une altitude de sécurité de moins 10 000 pieds.
Une vidéo partagée sur L’avion est rapidement descendu “à 8 000 pieds avant d’atterrir en toute sécurité”. Aucun blessé n’a été signalé.
“Les équipages d’Air France sont régulièrement formés pour gérer ce type de situation dans le respect des procédures du constructeur”, précise la compagnie aérienne sous oxygène en cabine car l’altitude de largage automatique du masque n’était pas encore atteinte. »
L’avion a atterri à Paris-Charles de Gaulle à 22h12 pour effectuer des contrôles techniques. “Le vol AF1448 ainsi que le retour AF1449 ont été annulés”, ajoute Air France, regrettant les désagréments occasionnés, mais rappelant “que la sécurité de ses clients et de ses équipages est son impératif absolu”.
Ce n’est pas la première fois que ce type d’incident se produit. En mai dernier, un vol reliant Montréal à Lyon a été contraint de faire demi-tour après un vol de trois heures en raison d’un problème de pressurisation. En juin, un Boeing 737 Max 8 de Korean Air est tombé brutalement de plus de 8 200 mètres en quinze minutes après une panne du système de dépressurisation.
L’incident a fait 17 blessés. Certains souffraient d’hyperventilation liée au stress, tandis que d’autres se plaignaient de douleurs aux oreilles dues au changement soudain de pression, ainsi que de saignements de nez.