La piscine intercommunale d’Hazebrouck (Nord) est fermée pour une durée indéterminée. Lors de sa vidange annuelle le 27 décembre, des fissures sont apparues autour et à l’intérieur du bassin. Des experts doivent déterminer la cause du sinistre et le coût des réparations éventuelles.
Hazebrouck et sa communauté urbaine de 104 000 habitants sont privées d’une de leurs deux piscines intercommunales depuis vendredi 27 décembre.
Ce jour-là, des techniciens effectuaient la vidange annuelle de cet équipement construit dans les années 1950 lorsqu’ils découvrirent des fissures et des fuites.
Une prochaine visite d’experts
Fabrice Thorel, directeur des services techniques de l’agglomération Cœur de Flandre, avance deux hypothèses au micro de BFM Grand Lille. “C’est soit un affaissement du bassin, soit un problème de fondation ou soit l’eau du sol qui est montée et a fait remonter le bassin, mais aujourd’hui on n’est pas en mesure de le dire”, indique-t-il.
En attendant l’arrivée en janvier d’experts qui pourront en dire plus sur les causes du sinistre, la possibilité ou non de réparations et le coût de la facture, la ville a fermé la piscine et surveille le bâtiment.
« Là, ça évolue un petit peu, c’est-à-dire que les fissures se multiplient. C’est pour ça qu’on a mis en place des témoins pour voir si ça évolue encore un peu, beaucoup, on ne sait pas”, reconnaît le réalisateur.
45 000 entrées dont 3 000 scolaires
Cette piscine tient une place importante pour cette région puisqu’elle enregistre 45 000 entrées chaque année. De plus, la communauté est chargée d’apprendre à nager aux enfants. 2 500 à 3 000 écoliers fréquentent cette piscine chaque année.
Avec la fermeture pour une durée indéterminée de cet espace comprenant deux bassins, de nombreux habitants partagent leur désarroi.
« C’est dommage car j’habite à proximité et je vois qu’il y a beaucoup de monde », explique une dame.
“C’était encore un lieu de rassemblement, on pouvait y pratiquer une activité sportive mais aussi c’était un lieu d’échange”, ajoute un homme à notre micro.
Certains se plaignent de ne pas avoir beaucoup d’alternatives. « Et alors, où devrons-nous aller ? Wormhout, Saint Omer, Popéringue ? Donc c’est vraiment dommage, j’espère qu’ils trouveront une solution», souhaite un habitant.
Les communautés urbaines voisines proposent déjà leur aide en proposant des créneaux horaires dans leurs piscines.
Morgane Dubeau avec Florent Bascoul