Par
Éditorial Paris
Publié le
1 janvier 2025 à 6h20
Voir mon actualité
Suivez l’actualité parisienne
Nouveau camouflet pour l’ancien opérateur du chalet installé sur le Champ-de-Mars, au pied de la Tour Eiffel. Là cour administrative d’appel La Ville de Paris a désavoué un commerçant qui réclamait près de 44 000 euros d’indemnisation à la Ville de Paris suite à son expulsion des locaux qu’il occupait depuis trente-trois ans.
Chosen Marais restaurateurs
L’homme exerçait “une activité de vente de produits alimentaires” à l’angle de l’allée Thomy-Thierry et de l’avenue Octave-Gréard dans le 7e arrondissement de la capitale lorsqu’il apprit en novembre 2018 que sa candidature n’avait pas été retenue à la fin. d’un “appel à propositions” lancée par la maire (PS) de Paris, Anne Hidalgo.
Ce sont des restaurateurs du 3ème arrondissement de Paris, réunis au sein de la société Comptoir Paris Marais, qui ont remporté l’appel d’offres ; Rémy Lellouche y est co-gérant avec Rachel Bohbot, l’épouse du conseiller parisien (LR) Jack-Yves Bohbot, lui-même associé de la structure.
Le commerçant évincé avait, de son côté, fait appel devant la cour administrative d’appel de Paris après avoir été débouté en première instance par le tribunal administratif de Paris en novembre 2022. « Si MX soutient que son offre était meilleure que celle acceptée et que le choix du bénéficiaire est donc entaché d’une erreur manifeste d’appréciationelle se limite à produire le rapport d’analyse des offres et s’abstient même de produire son propre dossier de candidature », ont constaté les premiers juges.
« Le requérant n’a formé un recours en annulation dudit accord que le 15 juin 2020, soit au-delà du délai de recours de deux mois », précise la cour administrative d’appel de Paris dans un arrêt du 7 novembre 2024 qui vient d’être rendu. rendu public. « Le fait qu’un email de la Ville de Paris […] a indiqué que cette dernière ne serait conclue que lorsque le bénéficiaire de l’autorisation d’occupation de l’État pourra[it] le démarrage de son activité n’a aucune influence sur l’opposabilité du délai de recours à l’encontre de MX. »
L’irrégularité de la procédure non prouvée
« MX soutient que la Ville de Paris a ajouté un sous-critère tiré des résultats prévisionnels des candidats sans les notifier […]mais la production de comptes de résultat prévisionnels était exigée pour postuler à l’attribution de l’emplacement”, ajoutent également les juges.
« Si MX soutient que l’entente serait entachée de vices de nature à la rendre nulle et non avenue puisqu’elle aurait été signée par un autre bénéficiaire de l’appel de propositions et qu’il y aurait des engagements différents de ceux de l’appel de propositions, les propositions, ces vices concernent le contrat lui-même », conclut enfin la cour administrative d’appel de Paris.
En effet, « elles ne sont donc pas susceptibles d’aboutir à l’irrégularité de la procédure d’appel à propositions. » Le commerçant évincé a jusqu’au 7 janvier 2025 pour saisir le Conseil d’État.
/GF (PressPepper)
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.