Par
Florian Tiercin
Publié le
31 décembre 2024 à 17h18
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Désespéré, accouchement, farceur, bobologie, etc. opérateurs du centre d’appel « 18/112 » dans le Morbihan voyez-en des verts et d’autres non mûrs. Anthologies de certains interventions significatives.
“Ça a sonné partout pendant des heures” pour un tremblement de terre
Sandrine Lucas est arrivée au Centre de traitement des alertes (CTA) comme saisonnière en juillet 2000. Elle a été marquée par deux interventions. Le premier est un tremblement de terre (5,5 degrés sur l’échelle ouverte de Richter). 30 septembre 2002 :
C’était phénoménal. Déjà, ici, on pensait que l’antenne du centre d’appels était tombée. Ou un avion qui a franchi le mur du son. Mais c’était un tremblement de terre. À l’époque, notre écran n’affichait que deux chiffres. Pendant des heures, il est resté bloqué avec 99 appels en attente. Chaque fois que je répondais à un appel, j’espérais qu’il descendrait au 98. Mais non. Ça a sonné partout pendant des heures. Depuis, je n’ai jamais reçu autant d’appels.
Tout le monde a appelé le « 18 » pour savoir ce qui se passait. Un peu trop. « Il y a eu beaucoup de demandes. Certains pensaient que c’était la guerre… Il y a eu quelques dégâts, mais aucun blessé», se souvient celle qui est aussi pompière volontaire à Baud.
L’avion s’est écrasé à Pluvigner
Et Avion de chasse de l’armée belges’est écrasé dans une maison Pluvigner on September 19, 2019. L’accident d’avion a généré de nombreux appels. « Heureusement, tout se termine bien. Le bruit, les tirs de l’avion et du parachutiste ont généré de nombreux appels. Par hasard, c’était lors du 126e congrès national des pompiers français», rembobine-t-elle.
Un effet d’optique
Guillaume Larribe, responsable de salle au CTA-CODIS, se souvient d’un événement insolite au mois de novembre 2021 . « Outre la demande de renseignements, nous pouvons demander aux candidats de envoyer des photos”, il commence. Une personne envoie des photos d’un site industriel à Vannes qui semble ravagé par les flammes :
En voyant les photos avec de la fumée, on pourrait penser qu’il s’agissait d’un grand incendie.
Le CTA-CODIS s’engage à gros moyens(une quinzaine de moteurs et une cinquantaine de pompiers) pour rien. « Ce soir-là, il faisait un peu humide. Ce que nous prenons pour des flammes, ce sont les projecteurs extérieurs du bâtiment. C’était juste la réverbération de l’éclairage orange avec la brume qui provoquait un effet d’optique. Suite à ce malentendu, le site industriel a changé son éclairage.
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