Dans un village de l’Eure, La Belle Verte fabrique et distribue des cosmétiques et produits ménagers bio

Dans un village de l’Eure, La Belle Verte fabrique et distribue des cosmétiques et produits ménagers bio
Dans un village de l’Eure, La Belle Verte fabrique et distribue des cosmétiques et produits ménagers bio

Les produits cosmétiques et ménagers de Delphine Guillemare, naturels, biosourcés et fabriqués sur place, sont situés à La Barre-en-Ouche, commune du Mesnil-en-Ouche (Eure). Depuis plusieurs semaines, la jeune femme dispose d’une boutique attenante à son atelier situé au 9b place André-Agut. Le tout est placé sous la marque La Belle Verte. La jeune femme et son compagnon ont acheté il y a un an l’ancien garage qui s’y trouvait. Petit à petit, ils ont réorganisé les lieux. Quelque 120 m2 sont désormais consacrés à la fabrication et à la vente de savons, baumes, crèmes mais aussi divers produits décapants. Mais tous sont 100% bio.

« Je connais tous mes fournisseurs, souligne Delphine Guillemare. Ils sont tous basés en et travaillent de manière biologique. Mes huiles d’olive et de tournesol proviennent des Pyrénées. Concernant le tournesol je recherche un fournisseur un peu plus proche comme c’est le cas pour la cire d’abeille qui est d’origine normande. » La jeune femme inscrit sa démarche entrepreneuriale dans un cadre écologique, soucieuse des enjeux environnementaux et notamment au regard de l’empreinte carbone de son activité.

Pas étonnant de la part d’une jeune femme qui a d’abord choisi d’étudier l’archéologie botanique ou la reconstruction environnementale. Doctorante, elle s’exile en Iran et au Yémen. L’instabilité politique de ces zones de recherche lointaines contraint Delphine Guillemare à rentrer prématurément en France. Il y a plus de dix ans. « À mon retour, j’ai exercé différents métiers, raconte Delphine Guillemare. J’ai été tour à tour médiateur culturel, arboriculteur en Normandie mais aussi enseignant. Durant tout ce temps et ces différentes expériences, j’ai fabriqué mes propres cosmétiques. J’ai commencé par faire un stage de saponification à froid. Il s’agit de la méthode traditionnelle et fondamentale de fabrication du savon. Mélangez simplement de l’eau avec de la lessive et des graisses comme les huiles. Depuis, je n’ai pas arrêté… » Jusqu’à en faire mon métier.

Delphine Guillemare saute définitivement le pas en période de COVID. La décision est prise. Elle démarre son entreprise. Cette pause santé lui permet d’avancer pas à pas. Elle teste différents dosages. Jusqu’à trouver la bonne formule. Alors, elle envoie ses savons, crèmes et baumes au laboratoire. Le passage est nécessaire et obligatoire avant l’autorisation de mise sur le marché de ses produits. Tout est alors conforme en termes de santé.

Aujourd’hui, quatre ans après la création de La Belle Verte, Delphine Guillemare travaille seule dans son laboratoire et sa boutique. Elle fabrique près de 400 produits par an. La jeune femme ne manque pas d’idées pour pérenniser son activité et donc son métier. « Dès janvier 2025, je commencerai à organiser des ateliers de fabrication dans mes locaux », explique-t-elle. Je souhaite transmettre mes connaissances et partager mes expériences. Cela nous permettra de mieux connaître les matières premières entrant dans la composition des cosmétiques mais aussi des produits ménagers et surtout de les fabriquer nous-mêmes sur place. »

 
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