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Deux mères de famille sont décédées mercredi au Pic du Cagire, dans les Pyrénées au-dessus de Boutx. Juliana et Florence partageaient toutes deux une passion pour la montagne.
Juliana et Florence ne se connaissaient pas mais elle partageait la même passion pour la montagne. Le mercredi 1er janvier, ces deux femmes ont eu la même idée : se rendre au Pic du Cagire pour respirer le grand air et profiter du beau temps. Mais ces escapades sur les pentes enneigées tournent au drame.
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Juliana, âgée d’une trentaine d’années et originaire de la région d’Aussonne, à l’ouest de Toulouse, était accompagnée de deux proches lorsqu’elle a perdu l’équilibre. La neige glacée ne lui permet pas de s’arrêter malgré le port des crampons et elle tombe plusieurs mètres plus bas. « La première chute a eu lieu vers 8 heures du matin. Les trois participants à cette randonnée, originaires de la région toulousaine, étaient bien équipés », constate le major Abadie du CRS Montagne. Cela n’a pas empêché la randonneuse de glisser sur près de 300 mètres avant de tomber à mort. Agée de 34 ans, elle laisse derrière elle une petite fille de 5 ans et son compagnon, le père de l’enfant.
“Elle aimait la montagne”
Juliana était pourtant une femme sportive. Ancienne footballeuse, fan de course à pied et de trail, cette Toulousaine basée à Aussonne était « pétillante », selon ceux qui l’ont connue. « Elle adorait les montagnes. Faire une promenade comme elle l’avait prévu mercredi était un pur plaisir», confie un proche de la victime, bouleversé par ce drame. Originaire de Saint-Etienne, dans la Loire, le corps de Juliana doit être rapatrié pour inhumation avant la fin de la semaine.
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Lors du deuxième accident, une femme de 46 ans, mère de famille tarnaise, marchait avec son compagnon lorsqu’elle bifurqua sur une crête. Les professionnels de la montagne ont été choqués par le déroulement des événements. « C’est une zone très dangereuse, surtout avec cette neige devenue très dure et donc impraticable. Venir avec juste une paire de baskets était une grave erreur », regrette un spécialiste.
