Quintero (Toyota Overdrive) déclaré vainqueur, Mévius 11ème

Quintero (Toyota Overdrive) déclaré vainqueur, Mévius 11ème
Quintero (Toyota Overdrive) déclaré vainqueur, Mévius 11ème

On retrouve ensuite Martin Prokop (Ford) à 1h49 devant Cristina Gutiérrez, première représentante du clan Dacia à 2h13. En effet, si l’Espagnole s’est hissée dans le Top 5, ses deux équipiers Nasser Al-Attiyah et Sébastien Loeb ont été parmi ceux qui ont volontairement levé le pied afin de bénéficier d’une position de départ favorable pour l’étape marathon de 48 heures qui s’élancera demain.

Le Qatari a reconnu avoir volontairement lâché 15 minutes alors que le Français, piloté par Fabian Lurquin, se cachait derrière un gros rocher. Résultat, les deux équipages sont respectivement 20ème et 24ème de la spéciale, respectivement à 11h13 et 12h16 de Quintero. Le pilote Overdrive Yazeed Al Rajhi s’est interposé entre eux.

Parmi les autres costauds du Dakar, Carlos Sainz (Ford) s’est contenté du 7ème temps en 3’17, devançant Lucas Moraes (Toyota, + 3’18), Toby Price (Toyota, + 3’58) et Henk Lategan. (Toyota, +4:12). Contraint d’ouvrir la route après sa crevaison de la veille, Guillaume de Mévius a sauvé les meubles en signant le 11e temps, à plus de 5 minutes des leaders.

Vainqueur du prologue, Daniel Sanders (KTM) a récidivé lors de la 1ère étape en moto. L’Australien s’est finalement imposé avec 2h04 d’avance sur Ricky Brabec (Honda) et 2h26 sur Ross Branch (Hero). 52ème temps du Belge Jérôme Martiny (Husqvarna), à 1h10 du leader.

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Demain, place à la première grande partie du Dakar 2025 avec l’étape marathon de 48 heures, longue de 967 km. Le principe est simple : dès le son du gong à 17 heures, les concurrents s’arrêtent dans la suivante des six aires de repos réparties le long du parcours de la spéciale. Difficile à ce stade de faire le calcul, sachant que les pilotes sont coupés du monde. Le lendemain, c’est au lever du soleil que le départ est donné dans chacune des zones de repos, il faut alors boucler la distance le plus rapidement possible tout en soignant la mécanique. Du pur rallye-raid.

Alors que la grande première avait dispersé les concurrents dans les dunes du Quartier Vide, la deuxième version du chrono 48h se déroule sur des terrains plus variés, explorant le nord de Bisha. Les dunes sont moins imposantes, mais le défi global est tout aussi relevé. Pour la plupart des pilotes, il y aura une séance d’environ 100 kilomètres de dunes chaque jour.

C’est également sur cette étape en deux étapes que les véhicules FIM et FIA seront séparés pour la première fois, sur toute la longueur de la spéciale. Les motocyclistes auront ainsi le loisir de voyager sans craindre d’être dépassés par des voitures de pointe. Et dans les habitacles, la parole sera largement laissée aux copilotes pour saisir l’occasion de faire la différence.

 
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