Quand on a connu des vents irréguliers, des zones sans vent, des grains et des dépressions, courir dans les alizés est assez satisfaisant. C’est ce que vivent les deux leaders, Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance, 1er) et Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA, 2e) qui progressent sous vent de travers. “ L’angle s’ouvre à mesure qu’ils montent, explique Fabien Delahaye à la direction de course. Les conditions d’alizé sont stables avec une quinzaine de nœuds de vent, une mer peu agitée, des conditions estivales… Tout est propice pour aller vite ! » Charlie devrait atteindre l’équateur en milieu d’après-midi ce dimanche.
Des retrouvailles et un Cap Hornier
Behind, we note several recompositions. Samantha Davies (Initiatives Cœur, 13th) looks back on Benjamin Dutreux (Guyot Environnement – Water Family, 11th) and Clarisse Cremer (L’Occitane en Provence, 12th). “ Samantha a réussi à se faufiler au-delà de la crête de l’anticyclone », précise Fabien. De même, Jean Le Cam (Tout Commence en Finistère – Armor Lux, 16e) devrait pouvoir revenir sur Romain Attanasio (Fortinet – Best Western, 14e) et Damien Seguin (Groupe Apicil, 15e) qui sont bloqués par l’anticyclone.
Alan Roura (Hublot, 17ème), est en train de passer le Cap Horn dans des conditions dantesques avec des modèles à 30-35 nœuds de vent, 4 à 5 mètres de mer. Les Suisses progressent lentement pour préserver le plus possible. son bateau. Mais la délivrance est proche : « dès qu’il franchit le cap Horn, le vent tombe d’un coup, la mer se calme comme une délivrance », assure Fabien Delahaye. De leur côté, Isabelle Joschke (MACSF, 18e) et Giancarlo Pedote (Prysmian, 19e) ont préféré ralentir pour laisser passer ce gros coup de vent. Ils pourraient passer le Cap Horn dans la soirée.
«Le groupe des ‘banditos’»
A 4 500 milles de la tête de flotte, au cœur de l’océan Pacifique, d’autres marins écrivent patiemment leur histoire. Ces aventuriers du large, qui n’ont pas peur de la solitude, se retrouvent à progresser en groupe. Si Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo for a Job, 20e) compte 200 milles d’avance, ils sont neuf dans un rayon de 180 milles. Il y a six rookies, un des skippers les plus expérimentés (Arnaud Boissières, La Mie Câline), le plus jeune (Violette Dorange, Devenir, 26e), un revenant (Éric Bellion, STAND AS ONE – Altavia, 24e), deux étrangers (Kojiro Shiraishi, DMG Mori Global One, 22ème, et Conrad Colman, MS Amlin, 27ème)… Bref, ils représentent à eux seuls le l’éclectisme du Vendée Globe et le goût de l’aventure. Actuellement, Tanguy Le Turquais (Lazare, 21e) a pris les commandes du groupe avec 70 milles d’avance, Arnaud Boissières (La Mie Câline, 29e) ferme la marche mais rien n’est gravé dans le marbre. Arnaud, qui participe au Vendée Globe pour la 5ème fois et « échange beaucoup avec Éric Bellion », s’occupe des présentations :