pourquoi le département de l’Essonne pourrait-il accueillir le club de la capitale ?

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Par

Thibaut Faussabry

Publié le

29 décembre 2024 à 14h16

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Depuis que le conseil municipal de Paris a réaffirmé lors d’un vote en février son souhait de ne pas vendre le Parc des Princes à Paris-Saint-Germainle club, présidé par Nasser Al-Khelaïfiétait à la recherche d’un site en Ile de où il pourrait construire et nouveau stade au moins 60 000 places (contre 48 000 actuellement pour le Parc des Princes). Parmi LE choix considéré, l’ancien hippodrome of Ris-Orangis (Essonne) has plusieurs avantages.

Le directeur général du club s’est rendu sur place

Selon les informations de parisien ce que nous avons pu confirmer, le directeur général du PSG, ainsi que le directeur des affaires immobilières, visité le site de 80 hectares, le mardi 17 décembre 2024. Une visite qui fait suite à une autre, quelques mois plus tôt, effectuée par le directeur des affaires immobilières.

Haut lieu des courses hippiques depuis 24 ans, l’hippodrome d’Évry ou Arcades, comme on l’appelait lors de son ouverture en 1972, a connu un grand succès dans les années 1970 et 1980 avant d’être complètement abandonné.

Fermé au public depuis 1996le tournage de quelques films brise parfois la quiétude des sangliers qui y vivent. Mais ce n’est pas l’histoire du site qui intéresse le staff du PSG mais plutôt sa disponibilité.

Alors que plusieurs lots de banlieue (Montigny-le-Bretonneux, Poissy, Gonesse, Aulnay-sous-Bois…) pourraient être choisis par le club pour l’aménagement d’un grand stade, l’ancien hippodrome essonnien a de quoi remporter la palme.

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Un grand terrain utilisable immédiatement

Il y a d’abord la superficie : 100 hectares en toutsi l’on prend en compte le site de l’ancienne usine Lu.

Un terrain à la fois généreux, sans servitudes, loin des habitations, disponible immédiatement et soutenu par les pouvoirs publics, notamment l’agglomération Grand Paris Sud.

L’ancien hippodrome de Ris-Orangis, ici en 2023. (©Facebook / Ville de Riz-Orangis)

Des caractéristiques qui pourraient être importantes dans la mesure où le club souhaite, en plus du stade, construire un « Village PSG » avec centres commerciaux, restaurants et les hôtels.

Bien qu’il soit également bien desservi par les infrastructures routières (A6, N104, N7) et les transports en commun (RER D, Tram T12), l’ancien hippodrome est néanmoins situé à plus de 30 km du Parc des Princes et à plus de 50 km du centre d’entraînement du club à Poissy (Yvelines).

Le site a déjà été étudié pour l’implantation d’un grand stade

Alors que Nasser Al-Khelaïfi veut aller très vite, le site de l’Essonne a une longueur d’avance sur cet aspect, dans la mesure où un projet de construction d’un grand stade de 82 000 places, en l’occurrence celui de la Fédération française de rugby, y a étudié pendant cinq ans.

Finalement, le projet a été enterré en 2016 par Bernard Laporte, alors nouveau président de la FFR, malgré les sommes importantes qui avaient été engagées pour mener à bien le projet. études techniques.

Documents avec lequel les représentants du PSG seraient repartis à la fin de la visite. Contacté, le club n’a pas répondu à nos questions.

A noter, pour construire son futur stade, le Paris-Saint-Germain a choisi le armoire d’architecture Populeux. Le même qui a conçu la grande enceinte de la Fédération française de rugby qui aurait pu voir le jour sur l’ancien hippodrome.

Il ne s’agit certes que d’une coïncidence, mais qui pourrait peser dans la balance lors du choix. Selon le quotidien, un site pourrait être désigné dans les prochaines semaines, début 2025.

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