SÉNÉGAL-MONDE-CULTURE / Chercheurs, artistes et universitaires pour la préservation de la mémoire collective africaine – Agence de presse sénégalaise

Dakar, 29 déc (APS) – Des chercheurs, artistes et universitaires réunis en conclave à Dakar ont plaidé pour la préservation de la mémoire collective africaine lors d’un panel organisé samedi autour du thème « Diaspora et identités africaines », a constaté l’APS.

Ils ont lancé ce plaidoyer à l’occasion de la première édition du « Festival de la diaspora africaine », initié par le groupe de développement Baobab et « Wa Afrika », en partenariat avec la maison culturelle Douta Seck.

Consultant en organisation, Vieux Diagne appelle à « une interconnexion de l’Afrique et de sa diaspora ».

“L’objectif est de rassembler les fils et filles de la diaspora africaine à travers le monde”, a-t-il déclaré.

Ce lien entre l’Afrique et sa diaspora ne peut se faire qu’à travers la langue, a déclaré le Dr Koko Zauditu Selassié, chercheur américain en littérature afro-américaine.

“Pour garder la mémoire ancestrale de l’Afrique, il est important que nous gardions la mémoire en nous, et il est de notre devoir de donner aux identités africaines leurs valeurs avant toute autre considération”, a-t-il déclaré. -elle argumente.

Elle se concentre en effet sur le « langage », expliquant qu’il constitue « la grande clé pour garder la mémoire ».

L’éducateur à la retraite, Ousmane Ba, milite pour la décolonisation des programmes éducatifs en Afrique afin d’« établir un récit qui nous est propre ».

Il ajoute que l’éducation sera « le seul salut de l’Afrique », invitant dans le même esprit l’intelligentsia panafricaine à œuvrer main dans la main pour la souveraineté culturelle africaine.

L’historien Buuba Diop, directeur de la chaire « Renaissance africaine » à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a pour sa part appelé à résoudre le problème de la connexion culturelle des quatre cornes de l’Afrique, qui s’étendent de Dakar à Djibouti.

Outre les panels, le « Africa Diaspora Festival » a été ponctué de prestations artistiques du groupe junior Assico-Family, réunissant des jeunes de la Médina et d’un mini concert avec de nombreux artistes sénégalais et étrangers.

Selon les organisateurs, le festival s’inscrit dans une tradition de célébration de la culture africaine et de la diaspora, pour contribuer à mettre en valeur le patrimoine culturel, la musique, les arts et les réflexions sur l’identité africaine.

SC/FKS/ASG

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV A parenthesis of happiness on New Year’s Eve from Secours Populaire de Haute-Vienne
NEXT Une marche blanche pour sauver Rillette, le sanglier menacé d’euthanasie