Les prix des produits alimentaires ont augmenté de 0,8% en novembre, confirmant la tendance observée le mois précédent. Cette hausse s’explique par une forte hausse des produits frais (+2,4%) et une hausse plus modérée de l’alimentaire hors produits frais (+0,4%). Sur un an, les prix alimentaires affichent une hausse de 2,3% en Guadeloupe, contre seulement 0,2% en France.
Reprise des prix des produits manufacturés
Après une baisse en octobre (-0,9%), les prix des produits manufacturés ont recommencé à augmenter en novembre (+0,2%). Cette évolution est principalement tirée par la hausse des prix de l’habillement et des chaussures (+2,1%) et des autres produits manufacturés (+0,3%). En revanche, les prix des produits de santé ont baissé de 1,3%. Sur un an, les prix des produits manufacturés restent stables en Guadeloupe, alors qu’ils enregistrent une baisse de 0,3% au niveau national.
Stabilité des prix de l’énergie
Les prix de l’énergie sont restés stables en novembre, après une baisse de 0,9 % en octobre. Cette stabilité s’explique par des évolutions contrastées : hausse de 6,0 % du prix de la bouteille d’essence, baisse de 0,6 % du prix du gazole routier et stagnation du prix de l’essence sans plomb. Sur un an, les prix de l’énergie ont augmenté de 1,8 % en Guadeloupe, alors qu’ils ont diminué de 0,7 % pour l’ensemble de la France.
Augmentation des prix des services
Les prix des services ont augmenté de 0,5% en novembre, après avoir augmenté de 0,2% en octobre. Les services de santé (+0,8%), les services de transport (+0,7%) et les autres services (+0,7%) expliquent cette tendance. A l’inverse, les prix des services de communication baissent légèrement (-0,2%), tandis que les loyers et services associés restent stables. Sur un an, les prix des prestations affichent une hausse de 2,5% en Guadeloupe, contre 2,3% en France.
Inflation supérieure à la moyenne nationale
En résumé, l’inflation en Guadeloupe, mesurée à 1,7% sur un an, dépasse celle observée en France. Cette situation s’explique notamment par des hausses marquées dans les secteurs de l’alimentation et des services, tandis que les prix de l’énergie et des produits manufacturés ont évolué plus modestement.
Damien Chaillot
