Et cela n’est pas sans conséquences, notamment sur la qualité de l’air et notre santé en général. Les plus fragiles sont évidemment les plus vulnérables à ces épisodes de chaleur.
En 2024, la Belgique connaîtra 26 jours supplémentaires de chaleur extrême. © Belga Images
En 2024, la Belgique connaîtra encore 26 jours de chaleur extrême, selon un rapport de WWA (World Weather Attribution) et Climate Central. Ces températures dépassent 90 % des plus élevées enregistrées entre 1991 et 2020. De quoi s’inquiéter des conséquences futures du changement climatique sur la santé et la vie quotidienne.
Une moyenne mondiale inquiétante
À l’échelle mondiale, le changement climatique a ajouté 41 jours de chaleur intense en moyenne cette année. Ce chiffre cache de fortes disparités régionales : certains petits États insulaires, comme la Barbade ou Nauru, ont subi plus de 150 jours de chaleur supplémentaire, exposant leurs habitants à des risques accrus.
“Je chante sous la pluie”
En tout cas, on l’espère car il va falloir s’habituer à cette pluie qui nous accompagne quasi quotidiennement. Outre les canicules, l’année 2024 a été marquée par des pluies exceptionnelles. En Europe centrale, au Sahel et dans le sud-est des États-Unis, les précipitations ont atteint des niveaux records, jamais vus depuis 1994. Ces événements font partie des 219 phénomènes météorologiques extrêmes enregistrés cette année, dont 26 directement aggravés par le changement climatique. .
«Nous en subissons déjà les impacts»
Pour la climatologue Friederike Otto, fondatrice de World Weather Attribution, le constat est clair : « Les conséquences néfastes du changement climatique induit par l’homme ne constituent pas une vague menace. Ils sont déjà notre réalité. Ces événements extrêmes, qui ont fait 3 700 morts en 2024, appellent à des actions urgentes pour protéger les populations et les écosystèmes.
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