Un navire norvégien a-t-il refusé d’embarquer les marins de l’Ursa Major ? Dmitri Medvedev nomme un autre responsable

Un navire norvégien a-t-il refusé d’embarquer les marins de l’Ursa Major ? Dmitri Medvedev nomme un autre responsable
Un navire norvégien a-t-il refusé d’embarquer les marins de l’Ursa Major ? Dmitri Medvedev nomme un autre responsable

La société norvégienne a publié un communiqué rendant compte des événements liés au sauvetage des marins russes.

Le mystère reste entier depuis le 23 décembre, lorsque le cargo russe Ursa Major a coulé en Méditerranée, au large de la ville espagnole de Carthagène, après avoir subi trois explosions. Deux des seize marins sont toujours portés disparus. Officiellement, le cargo Ursa Major avait mis le cap sur Vladivostok depuis Saint-Pétersbourg « pour livrer des grues ‘spécialisées’ et des panneaux d’écoutille pour brise-glaces ».

Mercredi 25 décembre, l’agence de presse officielle Tass, citant le service de presse d’Oboronlogistika, le propriétaire, a évoqué « une attaque terroriste ».

Cette entreprise serait, selon la diplomatie américaine, « le fournisseur unique du ministère russe de la Défense pour le transport de troupes et d’armes vers certaines régions de Russie ». L’Ursa Major et un autre navire, le Sparta, auraient été impliqués dans le “Syrian Express”, une route de ravitaillement des forces russes en Syrie.

«Cela ne peut pas être pardonné!»

Alors qu’Oboronlogistika se montre catégorique sur l’action terroriste qui a provoqué le naufrage du cargo, l’ancien président russe Dmitri Medvedev désigne d’office un autre responsable : l’Europe.

« Le navire Oslo Carrier 3, battant pavillon norvégien, a refusé d’embarquer les marins russes de l’Ursa Major qui se noyaient en mer Méditerranée. Avez-vous besoin de précisions supplémentaires ? Cela ne peut pas être pardonné ! » Medvedev a déclaré sur sa chaîne Telegram, vendredi 27 décembre.

Dans son réquisitoire, l’actuel vice-président du Conseil de sécurité russe indique notamment que « l’Europe doit être punie par tous les moyens » dont dispose la Russie. « Des moyens politiques, économiques et toutes sortes de moyens hybrides », cite-t-il.

Que s’est-il réellement passé ?

Selon le journal espagnol El País, c’est Oboronlogistika le premier qui a indiqué vendredi 27 décembre que le navire Oslo Carrier 3, battant pavillon norvégien, avait refusé de recevoir à son bord l’équipage du cargo russe Ursa Major. Lorsque le canot de sauvetage dans lequel se trouvaient les marins russes après le naufrage s’est approché du navire norvégien, son équipage aurait refusé de les aider, invoquant une interdiction qui les empêchait de les accueillir.

Dans un communiqué publié le même jour, la compagnie norvégienne Oslo Bulk a souligné que les marins de l’Oslo Carrier 3 avaient refusé de recevoir à leur bord l’équipage de l’Ursa Major car un autre navire avait été envoyé pour leur venir en aide.

« L’opération de sauvetage a été réalisée par le Centre de coordination de sauvetage maritime de Carthagène, responsable de ce type d’opérations dans cette zone. Le MRCC a ordonné au capitaine de ne pas embarquer l’équipage du navire en détresse alors que leur canot de sauvetage était en route vers les lieux. Entre-temps, le canot de sauvetage était amarré à côté de notre navire jusqu’à l’arrivée du canot de sauvetage », a-t-elle détaillé, fournissant des preuves. photographique.

Ajoutant : « Le temps était bon, aucun membre de l’équipage du canot de sauvetage n’a été blessé et il n’y avait aucun danger imminent pour eux. »

Selon le journal espagnol La Verdad, cette version de la société norvégienne a été confirmée par les autorités espagnoles.

Le navire endommagé se trouve actuellement au fond de la mer, à 2 500 mètres de profondeur.

 
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